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Chammal : évaluation finale pour les stagiaires de l’Iraqi Counter Terrorism Service

Mise à jour  : 02/01/2018

Du 17 au 19 décembre 2017, les instructeurs génie de la Task force (TF) Narvik ont procédé à l’évaluation des stagiaires de l’Iraqi Counter Terrorism Servive (ICTS). Ce test faisait suite à quatre semaines d’instruction intensive dans le domaine de la lutte contre les engins explosifs improvisés (C-IED).

Les stagiaires ont été évalués sur trois jours : d’abord par un contrôle des connaissances, puis sur un travail en équipe lors d’une ouverture d’itinéraire, et enfin sur la fouille d’un bâtiment piégé, au sein du Radwaniyah Palace Complex. Cette zone d’entraînement au tir constituait, avant 2003, un ensemble de résidences, dont celle de Saddam Hussein.

« Les critères d’évaluation sont l’assiduité tout le long du stage, la restitution des savoir-faire, l’application des mesures de sécurité et, surtout, le comportement individuel et en équipe », détaille l’adjudant-chef David, responsable de l’instruction génie. « Si l’on compare le comportement et le niveau technique, entre aujourd’hui et les premiers jours de stage, l’évolution est frappante. Ils savent dorénavant travailler avec les mesures de sécurité nécessaires à leur protection et à celle de leur équipe », analyse-t-il.

Les stagiaires qui réussiront l’évaluation retourneront dans leur bataillon de l’ICTS avec la spécialité C-IED. Les meilleurs continueront leur cursus à l’école de Besmaya, au sud de Bagdad, dans le domaine des engins explosifs improvisés.

Depuis deux ans et demi, la TF Narvik participe à la formation des soldats de l’ICTS, dont l’académie se situe à Bagdad. Elle constitue, avec la TF Monsabert, le « pilier formation » de l’opération Chammal, qui rassemble une centaine de militaires français et vise à améliorer les capacités de commandement ainsi que les savoir-faire tactiques des troupes irakiennes, novices ou aguerries.

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal représente la participation française à l’opération Inherent Resolve et mobilise aujourd’hui près de 1 200 militaires. A la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, l’opération Chammal repose sur deux piliers complémentaires : un pilier « formation » au profit des forces de sécurité irakiennes et un pilier « appui » consistant à soutenir l’action des forces locales engagées au sol contre Daech et à frapper les capacités militaires du groupe terroriste.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense