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Chammal : diversité et complémentarité du pilier appui

Mise à jour  : 28/04/2017

Le 23 avril dernier, un A400M français atterrissait pour la première fois en Irak. Cette première liaison logistique vers Bagdad et Erbil est l’occasion de revenir sur la diversité et la complémentarité des moyens du « pilier appui » de l’opération CHAMMAL.  

Ces moyens français, engagés au sein de l’opération interalliée  Inherent Resolve, agissent au Levant depuis différentes emprises vers l’ensemble des façades du théâtre avec des effets optimisés.

  • Ils permettent de soutenir et de  durer : le soutien logistique par voie aérienne vers les bases aériennes et les points d’appui au Levant permet de répondre, par sa flexibilité, aux besoins impromptus : dépannage d’un moteur M88 de Rafale, banc électronique d’un AWACS, boule optronique de l’Atlantique 2…

En s’appuyant désormais sur des vols A400M vers les aéroports irakiens, les armées renforcent à nouveau leur réactivité et le soutien des trois Task Forces déployées (Narvik, Monsabert, Wagram).

  • Ils permettent d’apprécier la situation de manière autonome et de partager les informations recueillies : pour les missions de reconnaissance, de surveillance, d’acquisition du renseignement, les capteurs de  l’Atlantique 2 et les caméras de la nacelle RECO NG des Rafale confirment leurs hautes performances.

L’endurance des vecteurs, la diversité des capteurs et les capacités d’analyse du personnel français participent au bon développement de la « connaissance de situation » (Situation Awarness).

  • Ils permettent de répondre aux demandes d’appui des forces de sécurité locales ou de frapper Daech en profondeur sur ses points névralgiques.

Après un processus de ciblage rigoureux et forts d’un contrôle national intransigeant,  les armées françaises contribuent de manière significative aux frappes de la coalition sous diverses formes :

  • Par des frappes préparées, dans la profondeur du théâtre irakien ou syrien, en visant des objectifs d’importance vitale pour Daech comme une usine de véhicules piégés ou des sites de trafics illégaux, sources de financement pour les terroristes. Les missiles de croisière SCALP sont régulièrement utilisés à cet effet.
  • Par des frappes en appui des forces locales de sécurité : soit à la demande, sur l’ensemble des lignes de contact grâce aux chasseurs Rafale, ponctuellement grâce à l’Atlantique 2, soit en permanence mais sur une zone plus restreinte, en appui direct des unités environnantes grâce aux canons CAESAR.
  • Ils permettent la détection, le contrôle et la surveillance de l’ensemble des mouvements aériens alliés grâce à la puissance du système d’armes de l’E-3F (AWACS) déployé au Qatar, aéronef à haute valeur ajoutée (HVAA) qui dépasse régulièrement les dix heures de vol après un ravitaillement en vol.

Car la plupart de ces moyens disposent d’une endurance accrue grâce au  ravitailleur en vol C135-FR déployé au Emirats-Arabes-Unis. Le « doyen » de ces capacités CHAMMAL continue de contribuer à un engagement dans la durée des différents effecteurs sur la zone de combat.

La complémentarité des capacités françaises déployées au Levant permet de démultiplier et de combiner les effets pour assurer l’efficacité des appuis dans la lutte engagée contre Daech. Cette  diversité illustre bien l’engagement et la forte implication des forces CHAMMAL au sein de la coalition.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense