Le sergent-chef Romain est technicien Communication Navigation Surveillance (CNS). Actuellement déployé sur la base aérienne projetée (BAP) au Levant, il veille au bon fonctionnement des systèmes de radiocommunication. Il nous explique son métier.
Garantir le maintien en condition opérationnelle des moyens radios de la BAP au Levant
Pour mener à bien ses missions, la BAP déploie un ensemble complexe de systèmes de radiocommunication. Au sein du détachement des systèmes d’information et de communications, Romain met en œuvre son savoir-faire pour assurer le soutien technique et le dépannage des différents matériels de liaisons tactiques.
« Mon rôle est de garantir le maintien en condition opérationnelle de tous les moyens radios de la base contribuant tant à la sécurité aérienne qu’à la protection du site. Cela permet aux unités de la base de communiquer entre elles et ainsi d’assurer leurs missions dans de bonnes conditions », explique-t-il.
Autonome et réactif, le sergent-chef Romain est régulièrement en lien avec les contrôleurs de la circulation aérienne pour veiller au bon fonctionnement de leurs moyens radios. Ces derniers sont indispensables pour leur permettre de rester en contact avec les équipages des Rafale, comme des autres avions français opérant depuis le site, assurant leur sécurité lors des phases d’arrivée et de départ.
« Après un baccalauréat en sciences et techniques de l’industrie, je me suis orienté vers un métier nécessitant des connaissances en électronique. Le métier de technicien CNS m’a réellement attiré en raison de la diversité des domaines des systèmes d’information. Ma spécialité permet de manipuler beaucoup de matériels différents et spécifiques aux armées ».
Garantir une liaison radio permanente entre les différents éléments chargés de la défense du site
Sur la BAP, Romain œuvre aussi au profit du détachement de protection pour garantir une liaison radio permanente essentielle entre leurs différents éléments chargés d’assurer la défense du site. Ce détachement peut ainsi faire appel à lui tant pour déployer des systèmes radios que pour les dépanner.
« L’intérêt de ce métier est de pouvoir acquérir de nouvelles compétences. Au fil de notre carrière ; nous apprenons à travailler dans un environnement parfois défavorable, où l’entraide et l’esprit d’initiative sont des qualités nécessaires au bon déroulement de la mission. Je retiendrai de ce déploiement en opération extérieure, un épanouissement dans mon métier, car j’ai pu travailler dans des conditions idéales au cœur du théâtre de l’opération Chammal ».
Lancée depuis le 19 septembre 2014, l'opération Chammal représente le volet français de l'Opération Inherent Resolve (OIR) au sein d’une coalition de 79 pays et organisations. A la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, l'opération Chammal vise, à apporter un soutien militaire aux forces locales engagées dans le combat contre Daech sur leur territoire. L'opération Chammal repose sur deux piliers complémentaires : un pilier " appui " destiné à appuyer les troupes engagées au sol contre Daech et à frapper les capacités militaires de Daech ; un pilier " formation" au profit des forces de sécurité irakiennes. A ce jour, le dispositif complet de l'opération Chammal compte près de 1 000 militaires. Il comprend également plus d’une centaine de militaires projetés à Bagdad pour la formation et le conseil des états-majors et unités irakiennes.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense