Chammal : aviateurs et marins ensemble au combat

Ainsi, le week-end du 30 septembre et 1er octobre 2017, la première patrouille composée de deux Rafale Air et de deux Rafale Marine a décollé depuis la Base Aérienne Projetée au Levant afin de frapper l’un des derniers bastions de Daech sur l’Euphrate.

Les multiples frappes simultanées ont permis de neutraliser un poste de commandement de Daech dans la région de Rawah ; un nouveau coup important porté aux capacités sur zone de l’ennemi, permettant la progression des  troupes irakiennes au sol et la reconquête de leur territoire.

Au sein de la base aérienne projetée comme dans les airs, l’interopérabilité des aviateurs et des marins est totale, garantissant une efficacité maximale. Pilotes, mécaniciens, armuriers ou fusiliers ont de suite trouvé leurs marques pour permettre aux premières patrouilles d’agir rapidement pour assurer leurs missions d’appui aérien ou de frappes planifiées sur l’ensemble de la zone d’opérations.  

Si les Rafale Marine et Air diffèrent sensiblement d’un point de vue technique, c’est la mission qui rassemble aviateurs et marins : défaire Daech. Sur le théâtre d’opération Chammal, une excellente entente au quotidien traduit l’échange de culture entre les armées, et scelle le début du dernier plot mixte de l’année 2017 sur la Base Aérienne Projetée au Levant.

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal représente la participation française à l’opération Inherent Resolve et mobilise aujourd’hui près de 1 200 militaires. A la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, l’opération Chammal repose sur deux piliers complémentaires : un pilier « formation » au profit d’unités de sécurité nationales irakiennes et un pilier «  appui » consistant à soutenir l’action des forces locales engagées au sol contre Daech et à frapper les capacités militaires du groupe terroriste.