Du 13 au 15 novembre 2017, sept instructeurs de la Task Force Narvik ont conduit une formation contre-IED (engins explosifs improvisés) au profit de 30 soldats de l’Iraqi Counter Terrorism Service (ICTS), les forces spéciales irakiennes. Ce stage de trois jours entrait dans le cadre d’une formation initiale dont les différentes instructions (tir, secourisme…) sont réparties entre les membres de la Coalition.
Après une formation théorique sur les engins explosifs improvisés, les stagiaires ont visité la salle contre-IED, qui abrite une collection de munitions et différents types d’IED permettant aux soldats de l’ICTS de les identifier et de pouvoir les reconnaître sur le terrain. Les stagiaires se sont ensuite rendus à la « Médina », un parcours d’entraînement en zone urbaine, afin de se mettre dans des conditions réelles de combat.
Les sapeurs de la Task Force Narvik ont alors débuté les démonstrations par les fondamentaux : ouverture d’itinéraires et sécurisation de zones.
Les stagiaires ont ensuite pu aborder les techniques de contre-IED en zone urbaine avec la reconnaissance de bâtiments piégés, puis par une instruction sur la mise en place de check-points et la fouille de personnels suspects.
Le stage s’est conclu par une séquence sur les bons réflexes à adopter en cas d’attaque.
La Task Force Narvik, engagée en Irak aux côtés des autres nations de la Coalition, a pour mission de contribuer à la formation et à l’entraînement des soldats de l’ICTS. Les formations dispensées sont diverses (tir, lutte contre-IED, tactique, entraînement physique, conduite…) et vont de quelques jours à plusieurs mois. De plus, la France a financé et construit 4 infrastructures spécialisées permettant aux élèves de s’entraîner dans des conditions proches de la réalité.
Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal représente la participation française à l’opération Inherent Resolve et mobilise aujourd’hui près de 1 200 militaires. A la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, l’opération Chammal repose sur deux piliers complémentaires : un pilier « formation » au profit d’unités de sécurité nationales irakiennes et un pilier « appui » consistant à soutenir l’action des forces locales engagées au sol contre Daech et à frapper les capacités militaires du groupe terroriste.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense