Depuis octobre 2016 les artilleurs français de la Task Force (TF) Wagram sont pleinement engagés dans la lutte contre Daech. Après deux ans d’engagement, ils viennent de conduire leur 2 000e mission de tir pour appuyer les forces de la coalition et combattre cet ennemi commun.
Au sein de l’opération Chammal, nom du volet français de l’opération Inherent Resolve conduite par les États-Unis, environ 150 militaires sont nécessaires à la mise en œuvre des trois canons Caesar. Ils sont actuellement déployés au nord-ouest de l’Irak pour soutenir l’action des troupes syriennes engagées au sol dans la moyenne vallée de l’Euphrate.
« J’étais présent lors de l’arrivée des premiers Caesar sur Erbil en 2016, j’ai donc assisté à la première mission de tir. Cette opération est exigeante et délicate, nous œuvrons nuit et jour pour remplir notre mission. J’espère surtout pouvoir témoigner de la dernière mission de tir qui symbolisera la réussite de plus de 70 pays et organisations internationales, engagées au sein de la coalition » témoigne l’adjudant-chef Yann, en mission pour la deuxième fois en Irak au sein de la Strike Cell (cellule de frappe) de la coalition.
Depuis son arrivée en 2016, la TF Wagram appuie les opérations de la coalition menées contre Daech. Plus précisément, elle participe au « pilier appui » de l’opération, » qui consiste à soutenir les troupes engagées au sol contre l’organisation terroriste et à frapper ses capacités militaires. Depuis son déploiement, la TF suit les déplacements des zones d’opération au plus près des combats, et participe désormais, depuis l’Irak, à réduire la dernière emprise territoriale encore aux mains de Daech.
Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal représente la participation française à l’OIR (opération Inherent Resolve) et mobilise aujourd’hui près de 1 100 militaires. À la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, l’opération Chammal repose sur deux piliers complémentaires : un pilier « formation» au profit d’unités de sécurité nationale irakiennes et un pilier « appui » consistant à soutenir l’action des forces locales engagées au sol contre Daech et à frapper les capacités militaires du groupe terroriste.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense