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Afghanistan : déplacement en Afghanistan du président de la République

Mise à jour  : 25/05/2012

Le 25 mai 2012, le Président de la République, M. François Hollande, s’est rendu en Afghanistan avec le ministre des Affaires étrangères, M. Laurent Fabius, le ministre de la Défense, M. Jean-Yves Le Drian, et le chef d’état-major des armées, l’amiral Édouard Guillaud. Au cours de ce déplacement, le chef de l’Etat s’est rendu à Nijrab auprès des militaires français puis à Kaboul où il a notamment rencontré le président afghan, M. Hamid Karzaï.

A Nijrab, dans la province de Kapisa, le Président de la République a été accueilli par le général de brigade Hautecloque-Raysz commandant la brigade La Fayette. Il s’est adressé aux les militaires français, rendant tout d’abord hommage aux 83 soldats français morts en Afghanistan depuis le début de l’engagement de la France en 2001. Il a également salué les blessés, les familles et les proches des victimes. Il a ensuite annoncé aux militaires français sa décision de retirer les forces conduisant des missions de combat en Afghanistan d’ici la fin de l’année.

D’ici fin 2012, ce sont 2 000 militaires français qui seront désengagés d’Afghanistan. Il s’agit essentiellement de militaires qui arment la brigade La Fayette et des conseillers insérés dans les unités de l’armée afghane qui sont déployés en Kapisa et en Surobi. Ces deux régions étaient jusque récemment sous responsabilité des forces françaises. Dans le cadre du processus de transition, le district de Surobi a été transféré aux Afghans, et la province de Kapisa, inscrite au processus le 12 mai dernier, le sera prochainement. Le désengagement de 2012 concerne également les aviateurs qui arment le détachement d’avions de combat à Kandahar avec 3 Mirage 2000D.

Après le départ de ces militaires, il restera, à la fin de l’année, environ 1 400 militaires français dont environ 400 poursuivront les missions de formation de l’armée afghane, de commandement et de planification au sein des états-majors de la force de l’OTAN, et de soutien santé à Kaboul. Enfin, un millier assurera le désengagement logistique, le retour des matériels et équipements qui se poursuivra en 2013.
A terme, lorsque le retour des matériels sera achevé, il restera, jusqu’à la fin de la mission de la force de l’OTAN en 2014, les 400 militaires engagés dans la formation, les états-majors et à l’hôpital militaire de Kaboul.
Avant de quitter Nijrab, le Président a souligné que la mise en œuvre de ces décisions se ferait en concertation avec les alliés et partenaires afghans. Puis il s’est longuement entretenu avec les personnels, officiers, sous-officiers et hommes du rang qui lui ont présenté leurs missions et leurs équipements.

En fin de matinée, le Président de la République a rejoint Kaboul où il a rencontré le président afghan avec lequel il s’est entretenu de la coopération de la franco-afghane sur le long terme et qui s’inscrit dans le cadre du traité d’amitié et de coopération franco-afghan. Ils ont abordé les projets de coopération militaire qui concerne uniquement la formation des policiers et militaires afghans et la coopération civile qui devrait être développée dans les domaines de l’éducation, la protection des femmes, la santé, l’agriculture et le développement.

Avant de quitter l’Afghanistan, le Président de la République s’est rendu à l’ambassade de France où il a rencontré la communauté française de Kaboul et les militaires français basés à Kaboul.


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense et des anciens combattants