A l'occasion du sommet de l'OTAN qui a eu lieu à Riga les 28 et 29 novembre, le Président de la République a annoncé des restructurations de la contribution française aux opérations en Afghanistan.
Cette décision s'est notamment traduit par une intégration des moyens chirurgicaux de l'avant (rôle 2) français au sein de la FIAS. Auparavant uniquement dédiés au soutien national, ils sont désormais intégrés à la chaîne santé multinationale au sein de la FIAS.
Aux ordres du médecin en chef Puech, 44 militaires, dont une équipe chirurgicale allemande insérée, oeuvrent au sein du groupement médico-chirurgical (GMC) déployé à Kaboul et disposent de moyens modernes et performants (3 blocs opératoires, 20 lits d'hospitalisation, 1 laboratoire, etc...) permettant de mener une grande variété d'interventions chirurgicales et si besoin des interventions spécialisées en ophtalmologie, en chirurgie vasculaire. Un scanner permet de disposer sur le théâtre d'une imagerie médicale de pointe.
Ces moyens permettent la chirurgicalisation-réanimation de l'avant précédant une évacuation éventuelle vers la métropole et complètent les soins de niveau 1 (médicalisation de l'avant) réalisés au sein de trois postes de secours déployés au sein des unités. Une équipe de convoyage sanitaire aérien embarquée à bord d'un hélicoptère de manoeuvre médicalisé complète ces moyens afin d'optimiser la qualité des évacuations tactiques.
Les activités des moyens santé se répartissent de la façon suivante :
- 1/4 d'activité au profit des militaires FR ;
- 1/4 d'activité au profit des militaires étrangers ;
-1/2 d'activité au profit des civils (aide médicale à la population).
Sources : EMA
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