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Kosovo : Exercice d’alerte médicale « Fast Pelican »

Mise à jour  : 09/07/2013

Le 4 juillet 2013, le poste médical français, basé sur le camp de Novo Selo, a organisé un exercice d’alerte  baptisé « fast Pelican ».

Cet exercice avait pour objectif de tester le dispositif d’alerte. Celui-ci prévoit l’intervention combinée d’une équipe médicale, des pompiers et des prévôts français dans le cas d’un accident impliquant un véhicule de la KFOR. Cet exercice a permis de s’assurer du bon fonctionnement de la chaîne d’alerte, mais aussi du savoir-faire et de la réactivité de l’équipe médicale.

Le scénario de l’exercice, qui s’est déroulé dans des conditions réalistes, a été le suivant : au cours d’une explosion, un véhicule a été endommagé. Trois militaires ont été gravement blessés. Dès le déclenchement de l’alerte, un capitaine médecin, une infirmière et deux auxiliaires sanitaires se sont immédiatement rendus sur les lieux à bord d’un véhicule médicalisé. Avec l’aide des pompiers, ils ont porté secours aux victimes. Pendant ce temps, les prévôts ont sécurisé la zone. Chaque geste, réaction et décision a été scrupuleusement évalué par la chaîne santé.

Le poste médical français se compose de deux médecins, quatre infirmiers et sept auxiliaires sanitaires. Il assure un soutien médical de rôle 1 (poste médical avancé) qui permet la prise en charge initiale des blessés sur le terrain. Au quotidien, le poste est en charge du soutien médical de tout le camp de Novo Selo, notamment des dix contingents étrangers qui y sont stationnés. un infirmier et un auxiliaire sanitaire accompagnent également systématiquement l’escadron d’éclairage et d’investigation (EEI) français lors de ses déploiements.

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national.


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense