Dans la matinée du 20 août 2014, en plein cœur de la capitale de la République centrafricaine, la force Sangaris a été violemment prise à partie par des groupes armés. Malgré les tensions, la situation dans la capitale est aujourd’hui stabilisée.
Alors qu’elle patrouillait dans le secteur de PK-5 dans le cadre d’une mission courante de contrôle de zone visant à garantir la protection de la population, une section de la force Sangaris a été prise à partie par des éléments d’un groupe armé vers 09h30, essuyant en particulier des jets de grenades. Elle s’est alors déployée et a bénéficié vers 10h00 du renforcement de moyens héliportés ainsi que d’éléments venus du camp de M’PoKo.
Vers 11h00, les éléments de la force Sangaris ont de nouveau été violemment pris à partie par des individus armés et ont dû riposter à de nombreux tirs d’armes d’infanterie, ainsi qu’à des jets de grenades et un tir de roquette anti-char. Ces accrochages ont duré jusqu’à 13h45.
Trois soldats de la force Sangaris ont été blessés. Ils ont immédiatement été pris en charge par les services médicaux présents sur place. Leur pronostic vital n’est pas engagé. Deux d’entre eux ont fait l’objet d’une évacuation sanitaire vers la France. Ils sont depuis ce matin pris en charge par la plate-forme hospitalière militaire parisienne.
La situation dans Bangui est maintenant calme, mais elle reste tendue. Les éléments de la force Sangaris poursuivent leur mission dans la capitale en appui de la MISCA et en coordination avec l’EUFOR, afin de contribuer à la protection des populations et de faire appliquer les mesures de confiance.
Depuis le 05 décembre 2013, environ 2 000 militaires français sont déployés en République centrafricaine. L’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République centrafricaine et à agir en appui des 6 000 hommes de la MISCA.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense