Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 27 décembre 2013 au 3 janvier 2014.
Au cours de ces derniers jours, les opérations de Sangaris se sont poursuivies, à Bangui et en province, avec l’ensemble des moyens terrestres et aéromobiles qui composent la force, afin de contribuer à ramener un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine où la situation reste volatile. S’appuyant sur la mise en œuvre des mesures de confiance, elles ont permis de continuer à limiter les affrontements entre les groupes armés, en coordination étroite et permanente avec les forces africaines de la MISCA qui poursuivent leur montée en puissance.
Faisant suite au regain de violence constaté dans Bangui après le jour de Noël, les opérations se sont poursuivies jusqu’au 31 décembre 2013 dans la soirée. Impliquant environ 600 militaires, ces opérations de sécurisation visaient à réaliser des actions de contrôle de zone ciblées dans les quartiers situés à l’Est de l’aéroport de M’Poko, les plus touchés par les heurts intervenus.
Depuis le 31 décembre 2013 au soir, cette action de contrôle de zone s’est étendue à d’autres quartiers de Bangui. Les forces françaises et africaines se sont en outre déployées dans le 3earrondissement de Bangui, situé au Sud de l’aéroport. Les troupes françaises ont ainsi, en coordination avec la MISCA, poursuivi leur mission avec la même intensité au profit de la population centrafricaine lors de la nuit du nouvel an. Lors de ces opérations, les éléments de la force Sangaris ont ponctuellement été la cible de tireurs isolés.
En province, les éléments français continuent de faire appliquer à Bossangoa les mesures de confiance.
Le 2 janvier, le ministre de la Défense, M. Jean-Yves Le Drian, a rendu visite au détachement projeté en République Centrafricaine. Au cours des différents briefings réalisés, il a ainsi pu conforter sa vision de la situation sur le terrain, avant de s’adresser aux troupes présentes sur le camp de M’POKO pour leur témoigner sa satisfaction.
La force Sangaris a par ailleurs continué à assurer la protection de l’aéroport de M’Poko, notamment en intervenant pour libérer la piste temporairement occupée par des mouvements de foule. Agissant en coordination avec les Unités de polices constituées (UPC), elle a ainsi pu garantir la libre utilisation de la piste qui constitue un point d’entrée essentiel pour le théâtre et l’activité économique de la Centrafrique.
1600 soldats composent aujourd’hui la force SANGARIS. Ils sont engagés au quotidien avec les unités de la MISCA, composée de près de 4 500 hommes de la CEEAC, et qui a succédé à la FOMAC le 19 décembre dernier.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense