Le 11 mai 2015, la gare routière de Bambari a été rouverte notamment grâce à la participation de la force Sangaris. Elle était inutilisée depuis le début de la crise centrafricaine, soit depuis près d’un an et demi.
La réouverture de la gare routière marque l’aboutissement de l’élaboration d’une zone de confiance, dont l’objectif est de permettre aux habitants et aux commerçants de circuler librement et en sécurité entre le pont de la Ouaka et le centre-ville. Cette zone de confiance comprend plusieurs infrastructures et institutions, telles que le stade de football, la cour d’appel, la douane, et le marché central.
Conçue avec le soutien de la force Sangaris, du bureau politique et des composantes CIMIC (civil-military cooperation) de la MINUSCA, l’inauguration de la gare routière a été principalement organisée par le consortium des associations de la Ouaka et le groupement des transporteurs. La cérémonie s’est déroulée en présence du sous-préfet et du maire de Bambari, du responsable local de l’ONU, d’un représentant de la MINUSCA, et également du colonel Espitalier commandant le GTIA (groupe tactique interarmées) TURCO.
La contribution de Sangaris s’est faite par une assistance technique, une contribution financière, une opération d’information et de communication, et par la sécurisation de la zone en effectuant régulièrement des patrouilles. Cette réouverture va permettre le développement économique de Bambari et contribuer à sa stabilisation. En effet, grâce à la gare routière, les commerçants et acheteurs pourront se rendre plus facilement au marché.
Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.
Source : État-major des armées
Sources : État-major des armées
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