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Point de situation des opérations au 24 septembre 2015

Mise à jour  : 24/09/2015

Point de situation des opérations au 24 septembre 2015

PROCHE ET MOYEN ORIENT

Les aéronefs des forces françaises engagées au Levant dans le cadre de l’opération Chammal poursuivent leurs missions opérationnelles au-dessus des zones contrôlées par le groupe terroriste Daechen Irak et en Syrie. Au total, 17 missions aériennes ont été effectuées, dont 5 missions de renseignement au-dessus de la Syrie. En Irak, 10 frappes ont été réalisées au cours de la semaine qui ont conduit à la destruction d’une quinzaine d’objectifs dans les régions de Mossoul et de Baiji.

A Bagdad, les militaires français poursuivent les actions de formations et de conseil au profit des forces irakiennes. Le détachement d’instruction opérationnel 13 conduira jusqu’au début du mois d’octobre deux instructions spécifiques : le « Leadership course »et le « Selection Course »réalisés au profit des soldats irakiens de l’ICTS (Iraqi Counter-Terrorism Service).

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un appui (aérien et formation) aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage2000D et trois Mirage2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique2.

BANDE SAHELO-SAHARIENNE

La semaine a été marquée par la fin de l’opération Kounama 6qui s’est déroulée du 14 au 22 septembre 2015, dans la région de la passe de Salvador au Nord du Niger. Cette mission, réalisée en coordination avec les forces armées nigériennes, a permis la découverte de plots logistiques. Elle s’inscrit dans la logique d’attrition des flux logistiques des groupes armés terroristes destinée à empêcher leur liberté de manœuvre.

Par ailleurs, des opérations de relèves se poursuivent. Le 20 septembre 2015, le lieutenant-colonel Franco a succédé au colonel Depré à la tête du bataillon logistique (BATLOG). La cérémonie de transfert d’autorité s’est déroulée sur la plateforme opérationnelle désert (Pfod) de Gao. Le bataillon Maréchal Franchet d’Espere y succède ainsi au bataillon Charente. Au terme de son mandat, de mai et septembre 2015, le BATLOG Charente, dont la mission était d’assurer le soutien des différents éléments de l’opération Barkhane a réalisé un bilan impressionnant : 475 410 kilomètres parcourus, soit 10 fois le tour du monde ; transport de 2343 tonnes de fret et 1456 m3de carburant ; préparation de 200 000 repas ; déchargement ou chargement de 544 avions pour un total de 1 436 tonnes de fret traitées.

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Cette semaine a été marquée par la cérémonie de transfert d’autorité entre le général de brigade Pierre Gillet et le colonel Nicolas Guisse, nouveau commandant de la force Sangaris. Cette cérémonie s’est déroulée le 21 septembre 2015 sur le camp de M’Poko à Bangui. Le ministre de la Défense centrafricaine, Madame Koyara, et monsieur Malinas, ambassadeur de France, ont assisté à la cérémonie aux côtés des représentants de la communauté internationale - notamment la MINUSCA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine) et l’EUMAM (mission militaire européenne).

Le général Pierre Gillet achève une mission de six mois qui a été marquée par la poursuite de la stabilisation de la situation sécuritaire dans l’ensemble de la RCA, ainsi que par l’atteinte de la pleine capacité opérationnelle de la MINUSCA, fin avril 2015. Sous son commandement, le mandat IV de l’opération Sangaris a atteint les objectifs du plan de campagne stratégique. En décembre 2015, la France était intervenue en urgence en Centrafrique pour rétablir un minimum de sécurité et permettre le déploiement de la communauté internationale. Désormais, alors que le processus devant mener aux élections est engagé, l’achèvement de la montée en puissance de la MINUSCA a permis à la force Sangaris de se réarticuler progressivement pour atteindre un format de force de réaction rapide – en appui des « Casques bleus ».

Environ 900 militaires sont déployés dans l’opération Sangaris aux côtés des 10 500 militaires et policiers de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, elle vise dorénavant à appuyer la MINUSCA, chargée de protéger les populations civiles et d’appuyer la mise en œuvre de la transition en République centrafricaine.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense