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Liban : le détachement cynophile, un acteur clef de la force protection

Mise à jour  : 02/10/2014

Depuis le transfert d’autorité de la Force commander Reserve, le 19 septembre, les unités de la force Daman s’approprient les missions du contingent français au Sud-Liban. En complément des activités de patrouille menées en coopération avec l’armée libanaise, certains détachements sont spécialisés pour assurer la sécurisation des emprises françaises.

Depuis leur arrivée sur le théâtre, les neuf chiens du détachement cynotechnique assurent la sécurité des infrastructures et du personnel du camp. Parmi les maîtres-chiens, tous issus du 132ebataillon cynophile de l’armée de Terre de Suippes, six sont spécialisés dans l’intervention et trois autres dans la détection d’explosif.

Complémentaires, les capacités proposées par le détachement cynophile permettent d’assurer le contrôle des véhicules entrant dans le camp, la détection d’objet suspect ou abandonné, la fouille de locaux, ou encore l’intervention sur court préavis en coordination avec les éléments du génie.

Aux missions quotidiennes de sécurisation des camps français, s’ajoutent des entraînements réguliers, sur des cas concrets variés, permettant aux chiens de s’aguerrir, et de perfectionner leur savoir-faire.

Présente depuis 1978 au Liban, la France est le cinquième pays contributeur de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), avec près de 900 soldats. La grande majorité d’entre eux arme la FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l'ensemble de la zone d’action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense