Cette escale fut l’occasion de poursuivre la coopération déjà riche entre les forces armées libanaises et les marins français, et plusieurs exercices ont été conduits sur les deux jours.
Des officiers français de la FINUL ont pu embarquer à bord de la frégate française pour une durée de 24h, ainsi qu’un chef de quart libanais qui a pu s’exercer sur un bâtiment diffèrent. Aussi quelques marins du bord ont pu découvrir les différentes installations de l’ONU implantées sur le territoire libanais.
Des exercices communs ont eu lieu, et une simulation d’assaut en mer, suivie d’une investigation du bâtiment par l’équipe de visite libanaise sur le La Fayette a été réalisée. Des exercices de lutte contre un incendie ont également été conduits à bord du navire français et d’un bâtiment libanais, permettant à chacun d’échanger des expériences et d’accroitre son savoir-faire. Enfin, plusieurs plongées communes ont eu lieu dans le port de Beyrouth.
La marine libanaise, en pleine mutation et dans l’attente de la réception de futurs patrouilleurs, a pu ainsi s’appuyer sur l’expérience de la Marine nationale française dans le domaine de l’élaboration de plans d’armement et de sa politique des ressources humaines associée.
Présente depuis 1978 au Liban, la France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL, avec près de 900 soldats déployés en permanence. La grande majorité d’entre eux arme le FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l’ensemble de la zone d’action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701. Le volet naval de cette mission comporte en permanence plusieurs frégates déployées en force constituée (la Task Force 448). Leur mission : surveiller les approches maritimes du Liban, et empêcher l’introduction d’armes par la mer.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense