Le 21 janvier 2015 l’opération Licorne, lancée le 22 septembre 2002, a pris fin et les militaires français engagés en Côte d’Ivoire ont endossé une nouvelle mission au sein des FFCI, les Forces Françaises en Côte d’Ivoire.
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Avec la normalisation de la situation sécuritaire en république de Côte d’Ivoire, les objectifs qui justifiaient l’engagement de l’opération Licorne en septembre 2002 ont été atteints. La France, en accord avec les autorités ivoiriennes, a décidé de mettre un terme à cette opération tout en conservant sa présence militaire dans le pays.
Durant un peu plus de douze ans, dans un environnement complexe, les militaires français engagés dans l’opération Licorne ont assuré la protection des ressortissants et ont participé, en appui de la communauté internationale, à la résolution de la crise politique et humaine qui déchirait la République de Côte d’Ivoire.
Le dispositif des forces françaises déployées en Côte d’Ivoire s’est adapté à la situation sécuritaire. Ces évolutions ont toujours pris en compte la sécurité des ressortissants français et étrangers.
Au plus fort de la crise, fin 2004, la force Licorne comptait 5 000 militaires. Au cours de ces années, Licorne a effectué 3 évacuations de ressortissants permettant de mettre plus de 11 000 personnes en sécurité.
27 soldats français sont morts au cours de cette opération.
Malgré la fin de Licorne, les armées françaises ne quittent pas la Côte d’Ivoire. Des liens très forts unissent en effet nos deux pays, liens qui s’expriment notamment à travers un partenariat de défense signé en 2012. En outre, le positionnement géographique de la Côte d’Ivoire et la qualité des infrastructures portuaires et aéroportuaires d’Abidjan, font de la capitale une plateforme stratégique, opérationnelle et logistique majeure pour le soutien aux engagements militaires de la France en Afrique de l’Ouest.
Les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), créées le 21 janvier, continueront à assurer la protection des ressortissants français et à entretenir la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire (FRCI). Elles seront en mesure d’appuyer les partenaires de la région, notamment l’ONUCI conformément aux dispositions des résolutions du Conseil de sécurité. Enfin, ces forces constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la sous-région.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense