Depuis le début des recherches de l'A330 disparu le 1er juin, les moyens aériens militaires ont réalisé environ 110 heures de vol au dessus d'une zone d'une superficie de 70 000 km2, soit 3 fois la Bretagne. Ils restent engagés pour localiser d'éventuels débris de l'appareil à la surface de l'eau.
2 avions de patrouille maritime Atlantique 2, un avion de surveillance maritime Falcon 50 et un avion de détection et de commandement AWACS se relaient sur la zone de recherche située à environ 1 000 km des côtes brésiliennes et 1 900 km des côtes sénégalaises.
Chaque équipage d'aéronef assure en moyenne une dizaine d'heures de vol chaque jour, dont un tiers sur les zones de patrouille. Les patrouilles des aéronefs se chevauchent pour maintenir une présence permanente sur les zones de recherche.
Des bâtiments français se rendent sur zone : la frégate Ventôse est attendue le 7 juin et le BPC Mistral courant de semaine prochaine. Ils seront appuyés par le sous-marin nucléaire d'attaque Emeraude. Ils pourront compléter le dispositif avec des hélicoptères et des capacités de détection et d'écoute en mesure de veiller un signal de boîte noire.
Les moyens militaires français déployés sur zone pour participer aux recherches coordonnent leurs efforts avec les forces armées étrangères qui ont également déployé des moyens, notamment les forces armées brésiliennes, américaines et espagnoles.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense