Afin de renforcer l’efficacité des armées des pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de la République islamique de Mauritanie, les éléments français au Sénégal (EFS) sont chargés d’établir des partenariats opérationnels « sur mesure » au profit des armées partenaires. Ils participent également à la mise en condition opérationnelle des pays de la force conjointe du G5 Sahel, en coordination avec la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD), la mission EUTM Mali et la force Barkhane.
Depuis le début de l’année, ce sont ainsi plus de 6 300 militaires africains qui ont été formés, pour un total de 186 actions de formation. Près de 40% de ces actions ont été menées au profit de la Force conjointe, plus d’un quart au profit des pays riverains du Golfe de Guinée, un quart pour le Sénégal (pays hôte) et 10 % au profit de la République de Côte d’Ivoire.
Ces détachements d’instruction touchent des domaines très variés allant de la formation à la cyberdéfense, en passant par le combat d’infanterie ou la mise en condition avant projection et l’audit dans le domaine des ressources humaines. Toutes ces formations permettent de transmettre un large spectre de compétences aux nations partenaires en vue de les rendre plus performantes.
Créés le 1er août 2011, suite au traité signé entre la France et le Sénégal, les 350 éléments français au Sénégal (EFS) constituent, à Dakar, un « pôle opérationnel de coopération » (POC) à vocation régionale, dont les principales missions consistent à assurer la défense et la sécurité des intérêts et des ressortissants français, appuyer nos déploiements opérationnels dans la région et contribuer à la coopération opérationnelle régionale. Les EFS disposent par ailleurs de la capacité d’accueillir, de soutenir voire de commander une force interarmées projetée.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense