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12/06/09 - Recherche de l'A330 - AF447 (17h00)

Mise à jour  : 06/07/2010

Les bâtiments français poursuivent les opérations de recherche et de récupération des corps des victimes et des débris de l'appareil. Le BPC Mistral et la frégate Ventôse ont récupéré plusieurs dépouilles et environ 200 débris de l'A330.

Dans le même temps, le SNA quadrille des zones de patrouille pour tenter de localiser les signaux des boîtes noires. Le 11 juin 2009, le navire de l'IFREMER Pourquoi pas ? est arrivé sur la zone pour participer aux recherches. Deux navires affrétés par la France, équipés de systèmes hydrophones tractés mis en oeuvre par des militaires américains, renforceront le dispositif dans les prochains jours.

Environ 400 militaires français sont actuellement mobilisés pour la recherche et la récupération des victimes et débris de l'appareil A330 du vol AF 447 disparu le 1er juin 2009. Ils sont insérés au sein du dispositif international coordonné par les forces armées brésiliennes.

Rappel des faits :

Le 1er juin 2009

Un dispositif militaire français est mis en place dans l'océan Atlantique pour retrouver les victimes et les débris de l'appareil A330 du vol AF 447. Un avion de patrouille maritime Atlantique 2 des Forces françaises du Cap Vert (FFCV), prépositionnées au Sénégal, est engagé. Un avion de surveillance maritime Falcon 50 et un second Atlantique 2 sont mis en place dans la nuit du 1er au 2 juin.

Le 2 juin 2009

Les 2 avions Atlantique 2 et le Falcon 50 se relaient sur la zone de recherche située à environ 1000 km des côtes brésiliennes et 1900 km des côtes sénégalaises, pour localiser l'appareil. Ils coordonnent leurs efforts avec les armées brésilienne et espagnole également engagées dans les recherches.

Le 3 juin 2009

Un avion de détection et de commandement aéroportés (AWACS) rejoint la zone. Il commence ses missions le 3 juin matin. Il participe aux recherches et guide les aéronefs pour l'identification d'échos radar. Les avions français continuent à se relayer sur la zone de recherche.

Le 4 juin 2009

Les recherches aériennes se poursuivent toute la journée avec 2 vols de Falcon 50 et 1 vol de l'AWACS pour localiser des traces de l'A330.

Le 5 juin 2009

Tous les moyens aériens restent engagés dans la recherche de trace de l'appareil A 330.

Un Atlantique 2 réalise une mission dans la matinée à l'issue de laquelle il se met en place à Natal au Brésil pour ses missions ultérieures. Un second équipage et des techniciens sont déployés à Natal pour soutenir la mise en oeuvre du Falcon 50.

Le 6 juin 2009

Les aéronefs poursuivent leurs patrouilles pour tenter de localiser des traces de l'appareil A 330 du vol AF 447.

Les bâtiments brésiliens procèdent à la récupération des premiers corps et de plusieurs débris issus de l'appareil.

Le 7 juin 2009

La frégate Ventôse arrive sur la zone de recherche et procède rapidement à la récupération de corps des victimes de l'A330. Elle coordonne son action avec les bâtiments brésiliens. Les corps récupérés par le Ventôse sont transférés à bord d'une frégate brésilienne qui se charge de leur rapatriement vers le Brésil.

Les aéronefs français poursuivent leurs patrouilles pour localiser les corps et les pièces de l'appareil, sur lesquels sont ensuite dirigés les bâtiments qui procèdent à leur récupération à l'aide de plongeurs et d'embarcations légères.

Le 8 juin 2009

Les opérations de recherche et de récupération des victimes d'une part et des débris de l'appareil A330 d'autre part se poursuivent. Le Ventôse et les aéronefs français Atlantique 2 et Falcon 50 restent mobilisés.

Le 9 juin 2009

Les Atlantique 2 et Falcon 50 effectuent des patrouilles qui permettent de localiser les corps des victimes et les débris de l'appareil. Le Ventôse assure leur récupération et le transfert des dépouilles à bord d'un bâtiment brésilien qui les ramène à Fernando do Noronha.

Le 10 juin 2009

L'Atlantique 2 et le Falcon 50 qui opèrent à partir de Natal poursuivent les patrouilles. Le BPC Mistral et le SNA Emeraude arrivent sur zone et commencent leurs missions.

Le 11 juin 2009

Arrivée sur zone du navire de l'IFREMER Pourquoi pas ?. Les bâtiments français poursuivent les opérations de recherche et de récupération des corps des victimes et des débris de l'appareil. Le SNA quadrille des zones de patrouille pour tenter de localiser les signaux des boîtes noires.


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense