Le chasseur de mines tripartite (CMT) Lyre a accueilli à son bord un officier de liaison djiboutien pendant ses opérations de chasse aux mines dans les eaux territoriales djiboutiennes.
Ce jeune enseigne de vaisseau de la marine nationale djiboutienne a été un facilitateur efficace entre le chasseur de mines tripartite et les autorités locales. Grâce à son entremise, les liens avec les garde-côtes et les sémaphores ont été facilités durant toutes les opérations. Il a aussi permis à la Lyre de se faire comprendre de certains pêcheurs locaux rencontrés sur les zones de chasse aux mines, qui ne parlent pas toujours français ou anglais.
Sa présence à bord a permis de renforcer la proximité et la connaissance mutuelle entre les marines française et djiboutienne. Cet officier a découvert les chasseurs de mines tripartites, et plus généralement la façon de fonctionner d’un bâtiment français, son organisation à bord, ses différentes chaines fonctionnelles et leurs méthodes de travail.
En assurant une meilleure coordination sur zone et en développant la confiance entre la marine française et les autorités djiboutiennes, cet embarquement aura permis d’actionner un levier supplémentaire visant au succès des opérations de chasse aux mines dans les approches de Djibouti.
Les FFDj constituent un point d’appui majeur pour les forces navales françaises grâce notamment aux capacités offertes pour l’entraînement interarmées et aux facilités de relâches sur une voie maritime de première importance. Dernier port capable de soutenir les bâtiments avant d’aborder l’océan Indien, une quarantaine de bâtiments militaires français font escale annuellement à Djibouti.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense