Du 5 au 7 avril 2016, le général de brigade aérienne Philippe Toubin, directeur du Service interarmées des munitions (SIMu), est allé à la rencontre des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), accompagné de deux officiers de l’échelon central du SIMu. Cette visite de commandement a notamment permis de faire la connaissance des différents acteurs du soutien munitions des FFDj.
Le directeur central s’est rendu sur diverses zones d’intérêt : le dépôt de munitions, les champs de tirs et les magasins d’unités. Il a également eu l’opportunité de visiter le dépôt de munitions du camp américain Lemonnier et d’appréhender l’aspect sécuritaire dans le cadre de la prévention des risques.
Au sein des FFDj, le détachement du SIMu met à disposition des forces, en tout temps, des munitions de toutes natures. Il assure aux utilisateurs la sécurité d’emploi de celles-ci. Au quotidien, une douzaine de militaires et civils garantissent la gestion, le stockage, l’entretien et la destruction des munitions des armées.
Le directeur central s’est rendu sur diverses zones d’intérêt : le dépôt de munitions, les champs de tirs et les magasins d’unités. Il a également eu l’opportunité de visiter le dépôt de munitions du camp américain Lemonnier et d’appréhender l’aspect sécuritaire dans le cadre de la prévention des risques.
A ce titre, le détaché de liaison du SIMu organise ponctuellement des campagnes de « désobusage », en coordination avec l’équipe Neutralisation, enlèvement et destruction des engins explosifs (NEDEX) et l’ensemble des unités des FFDj.
En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense