FFDj : La section cynophile de la base aérienne 188

Ainsi, quinze d’entre elles sont consacrées aux patrouilles, tandis que la dernière est une équipe d’Appui à la Recherche et à la Détection d’Explosifs (ARDE). Toutes effectuent une mission de courte durée, et sont placées sous les ordres d’un sous-officier breveté supérieur.

Les équipes de patrouilles sont dévolues à des missions, diurnes et nocturnes, telles que la fouille de zone, l’interception muselée d’individus non armés, l’interception et la neutralisation démuselée d’individus armés, ainsi que la vérification d’absence de passager clandestin à bord des navires affrétés.

L’équipe ARDE, pour sa part, est mise pour emploi au sein du GRIN (équipes de déminage) des FFDj pour effectuer des visites de sécurité préalables aux diverses manifestations dans et hors des emprises militaires, pour assurer le blanchiment des quais précédant l’arrivée des navires français, ou encore pratiquer des contrôle aléatoire des véhicules accédant à la base.

Véritable capteur et auxiliaire indispensable grâce à ses qualités olfactives et son aspect dissuasif, le chien militaire apparait comme un des moyens les plus performants pour ce type de mission. Les entraînements réalisés au quotidien, de jour comme de nuit, permettent de garantir un niveau optimum pour répondre au contrat opérationnel de l’EP 188, malgré des conditions climatiques très rudes.

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.