FFDj : Inauguration des locaux de l’association Solidarité féminine, rénovés dans le cadre des ACM

Solidarité féminine a pour but d’améliorer les conditions de vie des femmes vivant dans la précarité à Djibouti. L’association djiboutienne élargit ses actions auprès de la petite enfance.

Les travaux, réalisés en trois mois par cinq entreprises djiboutiennes, ont été supervisés par la direction de l’infrastructure de la défense des FFDj. Plombiers, électriciens et peintres ont travaillé de concert dans cette rénovation des locaux de l’association. Par ailleurs, un bardage a été mis en place et la toiture du préau a été réparée.

En 2009, les FFDj avaient déjà œuvré afin de permettre aux adhérentes de disposer d’une cuisine, d’une terrasse pour les activités en extérieur, de sanitaires et de plusieurs salles.

Madame Aouad a souligné l’importance de « réunir [les] forces pour aider les femmes en difficulté ». Grâce à ces travaux, les membres de Solidarité féminine disposent d’un espace assaini et accueillant, leur permettant de mieux occuper l’espace, notamment sous le préau pour les jeux des enfants ou pour la réalisation des travaux manuels.

Ce type d’action dit « civilo-militaire » (ACM) vise à accompagner la consolidation des institutions indispensables à la population et concourent à la stabilité régionale. Elles font partie intégrante de la coopération militaire bilatérale mise en œuvre par les FFDj au titre de la coopération bilatérale avec Djibouti.

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.