Du 7 au 9 août, la 6e Compagnie d’appui (CA) du 5e Régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) a réalisé un exercice de tir d’artillerie et d’appui aérien dans le désert Djiboutien.
Cet exercice interarmes, interarmées et interallié a bénéficié de la présence aux côtés du 5e RIAOM d’un Puma du détachement d’aviation légère de l’armée de Terre, de l’escadron de chasse 3.11 Corse et d’un détachement artillerie ayant pour mission de fournir les appuis feux au 5e RIAOM. Une équipe d’observation et une section d’appui mortier américaines stationnées au camp Lemonnier ont également participé aux différentes manœuvres.
Placé sous le commandement de l’équipe de coordination des appuis feux de la 6e CA, les tirs des sections d’artillerie Française et mortier US ont été réalisés en simultané sur un seul objectif, puis deux objectifs distincts. L’éclairement de la zone d’effort a été effectué par la section de mortier US.
Les mêmes mesures de coordination ont été mises en œuvre dans le but de réaliser des appuis feux artillerie et aériens simultanés. Le partage de l’espace aérien a permis d’atteindre l’effet tactique recherché, tout en garantissant une parfaite sécurité des avions.
Dans un milieu particulièrement éprouvant pour les soldats comme pour le matériel, 233 obus de canon de 155 millimètres, 300 obus de mortier de 120 millimètres et 81 obus américains ont été tirés.
Lors de sa visite, le 9 août 2016, le général Duquenoÿ, commandant les Forces françaises stationnées à Djibouti a pu constater l’efficacité des tirs d’appui réalisés et s’est glissé quelques instants dans la peau d’un observateur d’artillerie.
En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée djiboutienne pour le renforcement de ses capacités militaires, notamment dans le cadre de sa participation aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense