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FFDj: Exercice Dongradi 2016

Mise à jour  : 09/02/2016

Du 6 janvier au 4 février 2016, dans le cadre d’un partenariat multilatéral, le 5e Régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) a organisé l’exercice de combat en zone désertique Dongradi 2016, regroupant plus de 500 militaires français, djiboutiens et américains.

Près de 140 lieutenants et personnel d’encadrement de l’école d’infanterie de Draguignan, 90 soldats de l’US Army du 2-124 Infantry Batallion et 60 élèves officiers djiboutiens de l’Académie militaire interarmées (AMIA) ont conduit l’exercice de combat en zone désertique avec 250 militaires français du 5e RIAOM. Au programme : aguerrissement, combat et tirs interarmes en zones désertique. En visite durant cette période, les auditeurs de l’Institut des hautes études nationales de Défense ont ainsi pu mesurer la capacité de réaction du 5e RIAOM et l’excellence de la coordination interarmes et interalliée entre les différentes composantes engagées dans l’exercice.

Le 5e RIAOM a été engagé dans l’opération Dongradi avec ses matériels majeurs : engins blindés de reconnaissance feu AMX 10 RC, véhicules de l’avant-blindé, hélicoptères du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre. Il a également intégré dans ses rangs les trois sections de lieutenants de l’école de l’infanterie, elles-mêmes renforcées par les cadets de l’AMIA.

Un parcours de tirs interarmes appuyé par des mortiers de 120 mm a été réalisé. Mis en situation de commandement, les officiers élèves ont mis en pratique leurs savoir-faire dans le cadre interarmes et interarmées que proposent les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et ont accru leur capacité opérationnelle en évoluant dans un contexte réaliste et similaire aux théâtres d’opération en milieu désertique. En visite à Djibouti, le général Emmanuel Maurin, commandant les écoles de Draguignan, a participé à ces manœuvres dans le désert avec les stagiaires.

Les FFDj accueillent tout au long de l’année des unités des trois armées et des partenaires étrangers qui viennent chercher à Djibouti des conditions d’entraînement difficiles pour se préparer au contexte exigeant des engagements actuels.

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense