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FFDj : Cérémonie du souvenir des accidents aériens

Mise à jour  : 10/02/2016

Le 29 janvier et le 3 février 2016, les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont rendu hommage à l’ensemble de leurs militaires morts en service aérien commandé. Une première cérémonie s’est déroulée au sommet du mont Garbi dans la province de Dikhil. La seconde s’est tenue sur la Base aérienne (BA) 188 « colonel Massart ».

Le 29 janvier 2016, une section des Forces armées djiboutiennes (FAD), une délégation des Forces françaises aux Émirats Arabes Unis (FFEAU) et une importante représentation des FFDj se sont recueillies ensemble au sommet du mont Garbi où un Nord Atlas de l’escadron de transport 88 « Larzac », en mission de parachutage, s’était écrasé le 3 février 1982, faisant 36 victimes. Toutes appartenaient aux forces françaises qui, en vertu du protocole signé en 1977, étaient présentes sur le territoire Djiboutien. La majorité des militaires décédés sur le mont Garbi appartenaient à la 13e Demi-brigade de Légion étrangère (DBLE), alors basée à Djibouti. Depuis la 13e DBLE fait partie des FFEAU. Chaque année, une délégation vient pour la commémoration. Après une nuit en bivouac, les participants ont gravi pendant cinq heures les flancs escarpés du mont Garbi, avant de prendre part à la cérémonie présidée par le capitaine de vaisseau Antoine Camus, adjoint interarmées, en présence du général Taher, sous-chef d’état-major de la défense des FAD. Un hommage fort a été rendu devant la stèle édifiée en hommage aux disparus.

Le 3 février 2016, une seconde cérémonie présidée par le général de division aérienne Philippe Montocchio, commandant les FFDj, en présence de Madame Suard, première conseillère auprès de l’ambassade de France à Djibouti, s’est tenue sur la BA 188. Plusieurs hommages ont été rendus aux 85 aviateurs et membres d’équipages qui, depuis 1977, ont perdu la vie au cours de leur service, qu’ils appartiennent à l’armée de l’Air ou à l’armée de Terre. Un hommage a également été rendu aux sept militaires décédés entre 1979 et 1998 de lors de sauts en parachute.

Devant une assemblée interarmées, le commandant des FFDj a conclu l’ordre du jour par ces quelques mots : « Comme nous tous, ces morts en service aérien commandé ont appartenu, même brièvement, aux forces françaises stationnées à Djibouti. Nous ne les oublions pas. »

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense