Du 21 au 26 novembre 2015, un détachement de la 6e compagnie du 5e Régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) a suivi un stage au Centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD) à Arta. Cette session internationale a réuni des soldats français, une section du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) djiboutienne ainsi que neuf lieutenants de l’académie militaire éthiopienne.
Arrivés deux jours avant le début du stage, les cadets éthiopiens ont été accueillis officiellement par le chef de corps du 5eRIAOM, puis par la 6ecompagnie. Partageant les lieux de vie des bigors et sapeurs, les premiers contacts se sont établis autour d’une séance de sport suivie d’une présentation du programme de la semaine de stage et de la ration de combat française.
Encadré par les instructeurs du CECAD, ce stage dispensé aux militaires français, au GIGN et aux cadets éthiopiens, a été enrichissant. Au programme : technique d’intervention opérationnelle rapprochée, rappel, piste collective, secourisme au combat, orientation GPS, piste nautique et voie de l’inconscient. La pédagogie déployée au cours des instructions a permis aux stagiaires de restituer les compétences acquises dans d’excellentes conditions et d’obtenir leur brevet d’aguerrissement en zone désertique.
Après une ultime activité de cohésion avec les lieutenants du 5eRIAOM, les stagiaires éthiopiens sont rentrés dans leur académie pour y poursuivre leur formation, forts de cette expérience au sein de l’armée française avec leurs camarades djiboutiens.
En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense