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FFDj : Action de coopération menée en Ouganda

Mise à jour  : 05/01/2016

Du 26 novembre au 12 décembre 2015, un officier de l’état-major interarmées des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et un officier de la 6e compagnie d’appui du 5e Régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) ont été projetés en Ouganda afin de participer à l’évaluation de l’exercice de synthèse final du 18th Ugandan Battle Group (UGABAG XVIII) de l’armée ougandaise. L’exercice clôturait dix semaines de formation dans le cadre du programme international ACOTA (Africa contingency operation training and assistance).

Depuis de nombreuses années, en partenariat avec l’armée britannique, les FFDj sont impliquées dans la formation opérationnelle de l’Ugandan People Defense Forces (UPDF). Ils projettent régulièrement des détachements d’instruction opérationnelle (DIO) afin de former les cadres et les soldats de l’armée ougandaise. Ce DIO d’une vingtaine de cadres appartenant au 4th Yorkshire Battalion était renforcé de spécialistes CIMIC (coopération civilo-militaire) danois et d’officiers d’infanterie américains. Sa mission était d’évaluer les capacités des 2 000 soldats composant l’UGABAG XVIII. Celui-ci sera projeté en Somalie durant le premier trimestre de l’année 2016 dans le cadre de la mission de l’Union africaine pour la Somalie (AMISOM).
Intégrés dans les deux bataillons composant le Battle Group, les instructeurs français ont participé à la formation et à l’évaluation des compagnies. De l’escorte de convois au contrôle de zone, en passant par l’évacuation de ressortissants et la conduite d’actions civilo-militaires, le savoir-faire des militaires français a été particulièrement instructif. Durant ces évaluations opérationnelles, les forces de l’UPDF ont tiré profit du retour d’expérience des opérations en cours en Somalie et des conseils des instructeurs. Ces manœuvres ont permis à chaque compagnie évaluée de mettre en œuvre ces savoir-faire opérationnels, tant sur le plan tactique que technique, dans la réalisation de missions au plus proche de la réalité de leur futur déploiement à Mogadiscio.
De par sa rigueur et son rythme soutenu, cet exercice de synthèse a une fois de plus été l’occasion de marquer le soutien des nations alliées au combat de l’avant que mènent les forces de l’AMISOM sur le sol africain.
En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour  renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.


Sources : Ministère de la Défense
Droits : État-major des armées