Le 5 février 2015, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu au sein d’une des écoles de l’armée de terre à Saumur, ainsi que sur le camp de Fontevraud où est implanté le 2e régiment de dragons (2e RD).
Le CEMA est tout d’abord allé à la rencontre des capitaines de la spécialité « combat éclairage », actuellement en stage au sein du cours des futurs commandants d’unité (CFCU), puis auprès de leurs aînés (+3 années d’ancienneté) qui suivent la scolarité du diplôme d’état-major (DEM). Les premiers se verront confier prochainement le commandement des unités élémentaires qui, demain, seront engagées au combat. Les autres, cette première grande responsabilité révolue, sont formés à l’élaboration et à la conduite de la manœuvre interarmes en vue de leur future affectation en états-majors tactiques.
Profitant de ce contact avec les « jeunes chefs », le général de Villiers a rappelé qu’il comptait sur eux pour développer au sein de leurs unités, l’entraînement et l’instruction, gages « d’une armée qui gagne et qui protège ».
A Fontevraud, le général de Villiers a retrouvé les soldats en service au sein d’un des plus anciens régiments de France : le 2e RD. Si ce régiment tire ses traditions de la cavalerie, il est aujourd’hui spécialisé dans la défense nucléaire, biologique et chimique (NRBC). Le CEMA a souligné le professionnalisme et la maîtrise des savoir-faire de haute technicité de ce régiment dont les capacités sont « enviées par nos Alliés ».
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REPERES
Plus ancien régiment de la cavalerie française, le 2e RD est devenu le régiment de défense NRBC (nucléaire radiologique biologique et chimique) de l’armée de Terre le 1erjuillet 2005.
C’est dans cette unité que sont concentrés aujourd’hui les moyens spécialisés de la défense NRBC.
Ce régiment compte 860 soldats. Certains d’entre eux ont récemment été déployés en Guinée-Conakry. Les spécialistes du 2e RD servent ainsi au sein du centre de traitement pour les soignants (CTS) dans le cadre de l’opération Tamarin de lutte contre le virus Ebola en Guinée Conakry.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense