Un colloque pour les 50 ans de la dissuasion nucléaire

Présidé par Monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, et organisé par l’armée de l’air et le commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), ce colloque a réuni, à l’École militaire, un panel d’experts du nucléaire militaire.

Quelques semaines après avoir célébré à Istres les 50 ans des forces aériennes stratégiques (FAS) et de la tenue de la première alerte de la composante aéroportée, le CEMA a de nouveau souligné la crédibilité de notre dissuasion nucléaire, assurée sans discontinuité depuis le 8 octobre 1964.

Fonction stratégique essentielle pour la défense de nos intérêts vitaux, elle concoure aussi à l’autonomie de décision et la liberté d’action de l’autorité politique, et par conséquent garantit la souveraineté de la France.

Le CEMA a aussi insisté sur la complémentarité et l’efficacité de l’ensemble des acteurs de la dissuasion,  tournés vers un même objectif depuis 50 ans.  « Il existe une véritable équipe de France de la dissuasion qui regroupe les hommes et les femmes des armées, du CEA, de la DGA et des industries françaises… et c’est une équipe gagnante ! ».

Le général de Villiers a enfin rappelé qu’en dépit des efforts budgétaires qui ont été consentis, cette crédibilité continue de reposer sur l’indépendance nationale de cette fonction stratégique et sur l’excellence de ses dimensions opérationnelle, technique et humaine. « Nous avons de belles Forces nucléaires et la crédibilité de notre dissuasion, entretenue à un niveau de stricte suffisance, n’est pas démentie. »

Le ministre de la défense a prononcé le discours de clôture de ce colloque.