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"Pour pouvoir un peu, il faut savoir beaucoup et bien" (Maréchal Foch)

Mise à jour  : 30/05/2016

Située à l’École militaire à Paris, l’École de guerre regroupe 227 officiers, dont 80 étrangers provenant de 62 pays différents.

Elle a pour vocation de préparer les officiers supérieurs à assumer des responsabilités d'état-major, de commandement et de direction. Le déroulement de sa scolarité revêt donc une importance toute particulière pour le chef d’état-major des armées, dont l’une des responsabilités et d’assurer la conduite des opérations. C’est pourquoi le général d’armée Pierre de Villiers accorde une attention toute particulière à la formation des officiers qui, demain, seront chargés de porter la décision dans les états-majors déployés en opérations.

À ce titre, il s’est rendu le 14 avril à l’École de militaire pour se faire présenter l’exercice Coalition qui valide la formation à la planification et la conduite des opérations des officiers stagiaires de l’École de guerre. Il s’agit d’un rendez-vous majeur dans la scolarité des futurs officiers "brevetés".

Coalition a pour ambition de recréer l’environnement dans lequel ils devront planifier les engagements, conduire les opérations et préparer la paix ou les conditions de règlement des conflits. Dans les crises modernes, le plus souvent marquées par leurs dimensions internationales et interministérielles, les chefs militaires doivent coordonner leur action avec celles de multiples acteurs agissant dans les champs diplomatiques, économiques, médiatiques, mais aussi à travers le biais des organisations non gouvernementales. Il leur appartient donc d’adopter une approche globale visant à atteindre leurs objectifs militaires tout en veillant à développer les conditions d’un retour rapide de la paix et la stabilité.

L’exercice, dont le scénario opposait deux coalitions sur fond de désaccords territoriaux, ethniques et économiques, a réuni pendant un mois près de 600 acteurs, militaires, diplomates, journalistes et représentants d’ONG. Chacun dans son domaine, a pu se confronter avec la complexité de l’environnement ainsi recréé et appréhender la complexité de la conduite des opérations de guerre.

"Gagner la guerre ne suffit pas à gagner la paix" a rappelé le Général de Villiers aux stagiaires militaires et civils participant à l’exercice. Les crises modernes qui se déroulent au milieu des populations, imposent à ceux qui se battent pour y trouver une issue, civils et militaires, de connaitre les contraintes et les exigences de chacun, pour synchroniser et optimiser leurs actions et parvenir à la meilleure paix possible.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère des Armées