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Le CEMA rencontre les militaires de la force Barkhane

Mise à jour  : 28/08/2014

Le 26 août 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu au sein du poste de commandement de l’opération Barkhane, stationné à N’Djamena au Tchad.

Accueilli par le général de division Jean-Pierre Palasset, commandant de la force Barkhane (COMANFOR Barkhane), le CEMA a très vite participé à un point de situation sur l’évolution de la menace, ainsi que sur les premières orientations retenues pour conduire ce qui constitue aujourd’hui l’une des opérations majeures des armées françaises.

Un tournant dans la stratégie militaire de lutte contre les GAT

Lancée le 1er août 2014, l’opération Barkhanemarque en effet un tournant dans la stratégie militaire de lutte contre les groupes armés terroristes (GAT) agissant dans la bande sahélo-saharienne (BSS). Fondée sur une logique de partenariat, elle vise à appuyer l’engagement des forces armées des pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali Mauritanie, Niger, et Tchad) dans le combat qu’ils mènent face à cet adversaire. Il s’agit de répondre à une menace qui s’affranchit des frontières en s’inscrivant dans une dynamique fondée sur l’acquisition du renseignement, la capacité d’identification et de suivi des objectifs, avant d’envisager la mise en œuvre des capacités d’action.

Une logique de complémentarité

Cette mission repose d’abord sur la complémentarité des acteurs régionaux. Dans cette zone où se joue aussi une partie de la sécurité de l’Europe et des Français, il s’agit pour les forces françaises de lutter aux côtés leurs partenaires, en s’appuyant sur un dispositif souple et réactif qui réponde aux principes d'économie des moyens, de liberté d'action et de concentration des efforts.

Mais cette logique s’exprime aussi dans le fonctionnement quotidien du poste de commandement interarmées (PCIAT) de la force Barkhane. Résultat de la fusion des PC des opérations Serval et Epervier, Terriens, Marins, Aviateurs et militaires de toutes les directions et services s’y retrouvent dans une même finalité opérationnelle. Barkhane constitue en cela un laboratoire vivant de cette « union sacrée » qu’appelait de ses vœux le général de Villiers dès sa prise de fonction de chef d’état-major des armées.

Rien ne remplace le déplacement du chef sur le terrain

Fidèle à son habitude, le général de Villiers a ponctué sa visite par des rencontres avec les hommes et les femmes qui œuvrent, chacun à leur niveau, pour accomplir la mission. Comme à chaque fois, ces rencontres constituent des points forts de ses déplacements. Comme il l’a rappelé dans son adresse aux forces, « rien ne remplace le déplacement du chef sur le terrain, là où sont mises en œuvre, sous ma responsabilité, les ordres d’opérations ».

Enfin, au retour d’un entretien avec le président de la république tchadienne, M. Idriss Déby, le général de Villiers s’est adressé aux militaires français du camp Kossaï, en réaffirmant la détermination de la France dans son engagement auprès de ses partenaires, ainsi que la confiance qu’il accorde aux militaires de la force Barkhane.

Lancée le 1eraoût, l’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires qui disposent d’une vingtaine d’hélicoptères, de 200 véhicules de logistique, de 200 blindés, de 6 avions de chasse, de 4 drones et d’une demi-douzaine d’avions de transport.


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense