Le 1er septembre, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, s’est rendu au sein de l’armée de terre pour présider la cérémonie de « Bazeilles ».
Comme chaque année, cette cérémonie a rassemblé à Fréjus, sur le camp « Colonel Le Cocq » du 21e Régiment d’infanterie de marine (21ème RIMa), la « famille » des troupes de marine qui se retrouvait une nouvelle fois en souvenir des combats qui se sont déroulés en 1870 dans le village de Bazeilles, aux portes de Sedan. Ce combat héroïque s’est depuis imposé comme le fédérateur de l’esprit et des traditions de ces unités héritières des troupes coloniales.
La 144e commémoration de Bazeilles était centrée cette année sur le souvenir de l’engagement de ces troupes qui se sont illustrées depuis le débarquement de Provence, le 15 août 1944, jusqu’à la fin de la Seconde guerre mondiale, le 8 mai 1945. Revenant sur cette page d’histoire, le CEMA a tenu à mettre en avant les valeurs de courage, de fraternité d’armes, de sens de l’engagement et de force morale, qui aujourd’hui comme hier sont au cœur du métier militaire.
Lors de la lecture de l’ordre du jour, le CEMA a ainsi indiqué que Bazeilles demeurait un symbole d’unité et de cohésion en France métropolitaine et Outre-mer : « Faire Bazeilles aujourd’hui c’est être en première ligne de tous les combats. Au Liban, dans les Balkans, en Afghanistan ou en Afrique ».
A travers l’évocation de cette page glorieuse de l’histoire militaire, le CEMA a aussi voulu saluer la mémoire de tous ceux qui sont récemment tombés sur les théâtres d’opérations extérieures, ainsi que le courage des blessés et de leurs familles.
S’adressant aux blessés, il les a assurés de son soutien dans le combat difficile qu’ils mènent pour retrouver leur aptitude opérationnelle, ou pour accepter une nouvelle vie bien différente. Il a également voulu assurer les familles affligées dans l’épreuve du soutien attentif et constant des armées.
Cette cérémonie a enfin donné l’occasion au général de Villiers de témoigner publiquement de sa confiance au nouveau chef d’état-major de l’armée de Terre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, qui venait de prendre ses fonctions et qui était présent à ses côtés.
A l’issue de la prise d’armes, le CEMA a pu échanger avec les soldats, témoignant une nouvelle fois de son souci de les rencontrer sur le terrain, « les yeux dans les yeux ». C’est lors de cette rencontre que le général de Villiers a été fait caporal d’honneur des troupes de marine.
Sources : EMA
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