Les 24 et 25 décembre 2014, le général d’armée Pierre de Villiers a fété Noël aux côtés des militaires français de l’opération Barkhane, déployés dans la bande sahélo-saharienne, au Tchad et au Niger.
Accompagné du général de division Palasset, commandant l’opération Barkahne, et du général de division Brahim Seïd Mahamat, chef d’état-major général de l’armée nationale tchadienne, il s’est rendu le 24 décembre dans la matinée sur la nouvelle base de Madama, au nord du Niger. Située à moins de 100km de la frontière libyenne, cette base accueille depuis peu les éléments français d’un détachement temporaire avancé (DTA de Madama).
Sur place, le général de Villiers a été accueilli par général de division Seyni Garba, chef d’état-major général des armées du Niger. De façon très symbolique, les trois chefs d’état-major des armées nigériennes, tchadiennes et françaises étaient donc réunis à Madama, base sur laquelle un état-major tripartite conduit depuis quelques jours une mission de contrôle de zone qui s’effectue de part et d’autre des frontières du Tchad et du Niger.
Le général de Villiers a pu rencontrer tous les militaires français de la base, y compris ceux d’une compagnie d’infanterie du GTD-E engagée en mission au cœur du désert nigérien à plus d’une heure de vol d’hélicoptère.
A son retour à N’Djamena, le CEMA a retrouvé les militaires français du camp Kosseï avec lesquels il a passé le réveillon de Noël. Pendant le dîner et lors de la remise des cadeaux offerts par l’association « Solidarité Défense », il a pu échanger quelques mots avec celles et ceux qu’il n’avait pas pu voir plus tôt dans la journée.
Le lendemain, le général de Villiers a achevé sa visite aux troupes en se rendant sur le poste de Faya-Largeau, situé au nord du Tchad à près de 800km au nord-est de N’Djamena. Sur place, il a partagé quelques heures avec les militaires français de ce détachement isolé aux confins du désert tchadien. Il a pu mesurer la qualité de leur travail, mais surtout la qualité des relations qu’ils ont su tisser avec leurs homologues de l’armée nationale tchadienne (ANT), ainsi qu’avec la population locale.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense