L’attractivité de la fonction militaire au cœur des préoccupations du CEMA

Le CEMA a d’abord souligné que ce sujet était fondamental car  l’amélioration de la condition militaire est un des leviers essentiels de la politique de défense. Il a rappelé que l’évolution de la situation sécuritaire a mis, encore davantage, en lumière le rôle primordial des armées dans la protection de la France et des Français.

Après avoir démontré que la fonction militaire continuait à être attractive, notamment auprès des jeunes français, le CEMA a détaillé les principales mesures qui permettront de continuer à attirer et à fidéliser les nouvelles générations de militaires.

Il a ensuite insisté sur les spécificités et les fragilités de la fonction militaire, en indiquant sa volonté et celle des chefs d’état-major d’armées de poursuivre les réflexions et les prises de décisions pour « répondre aux besoins concrets des jeunes militaires comme des anciens »

Le général a rendu hommage aux hommes et aux femmes des armées qui répondent présent aux multiples engagements et qui ne comptent pas leurs efforts pour assurer leurs missions et cherchent, avec constance et volonté, à surmonter les difficultés. Il a conclu « Il nous appartient de tout faire pour traiter ces difficultés. Cette reconnaissance est attendue. Elle est, surtout, indispensable pour permettre à l’attractivité de la fonction militaire de s’inscrire dans la durée. 

Repère :

  Le Haut comité d'évaluation de la condition militaire (HCECM)

Créé en 2005, le HCECM étudie la condition des militaires au sein de la société française selon une approche globale et indépendante.

L’analyse du comité repose sur une démarche ouverte, objective et comparative :

- étude de nombreux documents, législatifs, réglementaires, statistiques, études...,

- auditions des plus hauts responsables des armées et de l'administration centrale ou de personnalités civiles ou militaires qualifiées,

- visites d'unités et recueil d'opinions des militaires de tous grades.

Il est présidé, depuis le 4 septembre 2014, par Monsieur Bernard Pêcheur, Président de la section administration au Conseil d’État.