Cérémonie d’adieu aux armes du médecin général Patrick Godart

Dans son ordre du jour, le CEMA a salué le parcours exemplaire de cet officier, qui « […] laisse à son tour une empreinte durable, fruit de décisions courageuses qui ont permis au service de Santé de s’adapter au progrès de la médecine et aux évolutions de la conflictualité. […]

A chaque fois, il a marqué ses subordonnés par sa capacité à s’affranchir des schémas établis pour laisser libre cours à son esprit véritablement créateur dans l’intérêt du service de santé des armées. […] »
Le général d’armée François Lecointre a également rappelé l’intimité et la solidité du lien qui unit le service de santé aux armées et les armées « […]  La pudeur du soldat blessé ou souffrant comme la retenue du soignant, ne permet pas toujours de mesurer la force du lien qui unit l’un à l’autre.

Reste que dans les instants douloureux, le visage du soignant est souvent le dernier visage entrevu avant que les forces abandonnent le blessé, rassuré de se savoir pris en charge par le personnel du service de santé des armées qu’il connait et estime.

Cette confiance est le fruit de la très grande proximité qui existe entre les armées et le service de santé. […] ».
Pour conclure son Ordre du jour, le CEMA a souligné que le Médecin général Patrick Godart venait de placer près de quarante-cinq années de sa vie sous le signe de l’engagement au service des armes de la France et de ceux qui les portent.