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CEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHEL

Mise à jour  : 23/10/2013

Du 16 au 18 octobre 2013, l’amiral Édouard Guillaud, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est successivement rendu au Mali, au Niger et au Tchad pour y rencontrer les plus hautes autorités civiles et militaires de ces pays, ainsi que les soldats français qui y sont actuellement déployés en opération.

Accueilli le 16 octobre à Bamako par le général de division Foucaud, commandant de la force Serval, le CEMA s’est fait présenter les nouvelles installations du poste de commandement interarmées de théâtre (le PCIAT), avant un point de situation détaillé sur les opérations en cours. Il a  poursuivi ce déplacement par une série de rencontres de niveau politico-militaire au cours desquelles il a rencontré  son homologue, le général Dembele, chef d’état-major général des armées (CEMGA), ainsi que le ministre malien de la défense, Monsieur Boubeye Maïga et le président de la République du Mali, Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta.

A l’occasion de cette rencontre, le Président Keïta a élevé l’amiral Guillaud au grade de grand officier de l’ordre national malien. Au travers de la récompense accordée au « premier des militaires » français, c’est à l’ensemble de la force Serval que le président de la République du Mali a tenu à témoigner de sa confiance. Dans le même esprit, le CEMA a décoré son homologue malien, le général Dembélé, au grade d'officier de l'Ordre National du Mérite

Les rencontres officielles à peine achevées, le CEMA a embarqué à bord d’un C160 Transall pour se rendre à Niamey. Il a tenu à se poser de nuit à Gao pour y rencontrer les troupes françaises déployées au nord de la boucle du Niger. Il a profité de cette rencontre pour leur rappeler les termes et l’esprit de cette mission : désorganiser et neutraliser les réseaux terroristes, tout en soutenant la montée en puissance de la MINUSMA et en accompagnant celle des FAMa. Face à un adversaire qui se montre jusqu’au-boutiste, il leur a demandé de poursuivre leurs efforts en redoublant d’adaptation, d’imagination et de vigilance.

Le jeudi 17 octobre, accompagné du général de division Foucaud, il s’est rendu au Niger auprès du chef d’état-major général des armées (CEMGA) et du ministre de la défense, avant de rencontrer les militaires français du détachement air déployés sur la « BA 101 . Après avoir inspecté les installations aéronautiques, il a achevé sa visite par une cérémonie d’inauguration du « hangar Gazelle » de l’armée nigérienne. Entièrement financée par la France, cette structure accueille les trois hélicoptères Gazelle cédés à l’armée nigérienne dans le cadre de la coopération militaire bilatérale.

A l’occasion de cette cérémonie, et en présence du ministre nigérien de la Défense et de l’ambassadeur de France au Niger, l’amiral Guillaud a remis les insignes de commandeur de la Légion d’Honneur au général Seyni Garba, son homologue nigérien, officier formé à Saint-Cyr et très attaché à la France.

Cette visite a été l’occasion de  réaffirmer les liens qui unissent le Niger et la France. « Nous savons pouvoir compter sur vous comme vous savez notre détermination à vous accompagner dans votre action » a souligné le CEMA.

De fait, nos forces prépositionnées au Sénégal (les EFS ou Eléments français au Sénégal) conduisent chaque année des détachements d’instruction opérationnelle (DIO) et techniques (DIT) au profit des forces armées nigériennes. Ces formations s’inscrivent dans le cadre de la coopération visant à soutenir nos partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires, leur permettant d’exercer leur propre souveraineté et de participer aux opérations de maintien de la paix.

Le CEMA s’est ensuite envolé pour le Tchad où il a été accueilli sur la base aérienne 172 (BA « Adji Kossei ») par le général de division Bachar, le CEMGA tchadien, le chef d’état-major de l’armée de l’air tchadienne, le général de division Mandjita, l’attaché de défense près l’ambassade française au Tchad, le colonel de Mesmay et le colonel Peugnet, commandant de la force Épervier. Le soir même, il a assisté à un premier point de situation sur les activités de la force Epervier.

Le 18 matin, l’amiral Guillaud a rencontré les militaires engagés au sein de la force Épervier. Il a profité de cette occasion pour leur rappeler toute l’importance du travail effectué sur ce théâtre et le rôle essentiel qu’on tenu et que tiennent les EFT pour la sécurité dans l’ensemble de la région. Le commandant de la force a ensuite présenté un bilan des opérations réalisées au cours des derniers mois. En fin de matinée, accompagné de l’ambassadrice de France au Tchad, le CEMA a été reçu par le Président tchadien, monsieur Idris Debby. Il s’est alors envolé pour Faya-Largeau afin d’y rencontrer, au cœur du désert, à plus de 1 300 kilomètres de N’Djamena, la vingtaine de militaires du détachement Épervier qui tiennent le poste isolé le plus au nord de la bande sahélo-saharienne.

Cette inspection de théâtre au Mali, au Niger et au Tchad a donné au CEMA l’opportunité de rencontrer les autorités civiles et militaires avec lesquelles il a pu s’entretenir des problématiques régionales et de la coopération militaire bilatérale. Elle lui a également permis  d’échanger avec les militaires français qui y sont actuellement déployés en opération.


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense