Au contact des opérations en Afrique

Planifiés dans les jours qui ont immédiatement suivi « la rentrée », ces déplacements sont jugés indispensables par le CEMA. Ils lui permettent non seulement de s’imprégner des réalités du terrain, mais également de transmettre en direct son évaluation stratégique de la situation sécuritaire ainsi que ses orientations.

Le 1^er septembre, le CEMA a commencé par un point de situation avec les principaux acteurs de l’opération Sangaris. Cette inspection de théâtre s’est déroulée au moment où le contingent français se réarticule sur un format de « force de réaction rapide » au profit de la mission de l’ONU (la MINUSCA), dont le déploiement a été rendu possible par l’action de Sangaris. C’est ce que le CEMA a rappelé dans son allocution aux forces. "Grâce à Sangaris, la communauté internationale a pu se déployer ... Aujourd’hui, la MINUSCA a pris, et avec succès, le relais de notre action."

Après avoir quitté la Centrafrique, le CEMA s’est directement rendu au Tchad. Sur place, il a retrouvé la nouvelle équipé commandée par le général de division Patrick Bréthous et le général de brigade aérienne Matthieu Pélissier, avec lesquels il a participé à son premier point de situation. Cette visite lui a également permis de rencontrer les différents partenaires des pays africains avec lesquels les forces françaises entretiennent une coopération opérationnelle soutenue. Cette notion de partenariat avec les pays du « G5 Sahel » – Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad – est notamment au cœur de l’engagement français dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

Ce déplacement du CEMA a ainsi été marqué par deux temps politico-militaires forts : ses audiences officielles avec le Président de la République tchadienne, M. Idriss Déby Itno, et avec le chef de l’État de transition centrafricain, Mme Catherine Samba-Panza. Il a également pu rencontrer le nouveau représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies (RSSGNU) pour la Centrafrique, M. Parfait Onanga.