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Au contact des militaires protégeant la COP21

Mise à jour  : 02/12/2015

Le 1er décembre, le général d'armée Pierre de Villiers était au Bourget avec le chef d’état-major de l’armée de l’air, le général André Lanata, pour rencontrer les hommes et les femmes qui arment un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA). Ce dispositif de circonstance déployé autour du sommet de la COP21, vient renforcer ponctuellement le dispositif mis en œuvre H24/7 par l'armée de l'air pour faire face à une éventuelle menace venant du ciel (la posture permanente de sûreté aérienne). Cette mission est confiée au commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), sous l'autorité du Premier ministre.

Accueilli par le COMDAOA le général de corps aérien Jean-Jacques Borel, le CEMA a pu évaluer la cohérence du dispositif sur la base aérienne projetée et la qualité du soutien apporté aux aviateurs, ainsi qu’aux soldats de l’armée de terre déployés à leurs côtés. La conduite des moyens s’effectue depuis le centre national des opérations aériennes (CNOA) à Lyon et nécessite une coordination interministérielle. Lors de sa visite au poste de commandement opérationnel au Bourget, le général de Villiers a d’ailleurs pu échanger avec le préfet de Seine Saint-Denis, Philippe Galli.

Aujourd’hui au contact des aviateurs du DPSA, hier des soldats de Sentinelle dans Paris ou des marins embarqués sur le porte-avions Charles de Gaulle au Levant, le CEMA a pu une nouvelle fois mesurer la détermination de ceux et celles qui assurent la protection de la France et des Français.

Repères :

La contribution des armées à la sécurisation de la COP 21

  • le dispositif particulier de sécurité aérienne (DPSA), comme à l’occasion de chaque grande manifestation, doit garantir la sûreté des autorités et de la population face à un risque éventuel venant des airs.
  • le dispositif de sécurité terrestre qui repose sur les capacités de l’opération Sentinelle (6500 soldats déployés en IDF)
  • l’engagement de moyens spécifiques tel qu’une équipe cynophile du 132e BCAT en appui des Forces de sécurité intérieure.

Le DPSA dans le cadre de COP 21

Il est constitué d’environ 650 militaires (incluant le soutien) de l’armée de terre et de l’armée de l’air. Ce dispositif s’appuie sur des moyens de surveillance, détection, d’intervention. Les armées sont les seules à disposer de moyens spécifiques pour assurer la sécurité du milieu aérien.

La posture permanente de sûreté aérienne

Le Premier Ministre dans le cadre des plans et des décisions arrêtés en Conseil de Défense et de sécurité nationale fixe les objectifs généraux à atteindre pour les départements ministériels qui concourent à la défense aérienne.

Le CEMA est responsable de l’orientation et de la coordination des plans et programmes établis par les armées pour porter la défense aérienne au niveau d’efficacité requis. Le CEMA est responsable de la mise en œuvre du plan militaire de défense aérienne établi par le ministre de la Défense.

Le COMDAOA conduit l’exécution des plans d’opération de défense aérienne approuvés par le CEMA.

Le dispositif mis en œuvre par le CDAOA pour détecter, identifier, classifier, et le cas échéant, engager les appareils évoluant dans l'espace aérien national est permanent « 24/7 »

Il repose sur des permanences opérationnelles d’avion de chasse et d’hélicoptère réparties sur le territoire. Par ailleurs des avions Awacs et C135 sont en alerte. Un réseau interconnecté de radars assure la détection.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense