A la rencontre des aviateurs à Mont de Marsan

Après une première visite de terrain effectuée en février sur la BA 115 d’Orange, il a choisi de retrouver l’armée de l’air, mardi 31 mars, en allant cette fois-ci à la découverte de la base aérienne 118 « Colonel Rozanoff » de Mont-de-Marsan.

Il s’agit d’une plate-forme aéronautique unique qui abrite non seulement les unités qui reflètent les multiples facettes opérationnelles de l’armée de l’air (escadrons de chasse, escadron de soutien technique aéronautique, escadron de défense sol-air, etc.), mais aussi des entités plus originales, comme le centre d’instruction du contrôle et de la défense aérienne 00.910 et surtout, creuset de l’expertise technique aérienne depuis 1933, le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM).

Au cours de cette journée, il a pu mesurer le haut niveau d’expertise des hommes et des femmes de la BA 118 qui, forts de leur identité d’aviateur, ont su trouver le juste équilibre entre modernité et tradition, innovation et retour aux fondamentaux pour construire l’armée de l’Air de demain. Il a notamment apprécié la présentation du futur centre de guerre aérienne, dont la montée en puissance illustre de façon remarquable le faire « Autrement » des réformes en cours.

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REPERE :

Créée à la Libération, la base aérienne 118 (BA 118) de Mont-de-Marsan accueille le Centre d’Expériences Aériennes Militaires (CEAM). De 1964 à 2005, elle a accueilli la composante aérienne de la dissuasion nucléaire française et fut la première à recevoir le Rafale dès 2004.

Etabli à Reims en 1933, le Centre d’Expériences Aériennes Militaires (CEAM) fut transféré à Mont-de-Marsan en 1945. Organisme décentralisé de l’Armée de l’Air, il est chargé de préparer la mise en service opérationnel de ses systèmes d’armes et systèmes d’information. Outre ses missions principales que sont la conception et l’expérimentation, il assure la formation des unités appelées à utiliser les nouveaux matériels. Le CEAM est composé de 22 équipes de marques, de 5 escadrons et de 3 centres d’expertise. Son personnel participe aux opérations de façon active, que ce soit au niveau de la préparation, du soutien des forces ou sur le terrain.

Dans le cadre du projet de l’armée de l’Air « Unis pour faire face », qui vise en partie à optimiser ses structures et moderniser ses équipements, le CEAM fusionnera avec le centre tactique de l’air (CENTAC) sous un commandement unique, pour devenir le centre d’expertise aérienne militaire. Ce nouveau centre de guerre aérienne aura pour objectif de fédérer l’ensemble des expertises rares de l’armée de l’Air, de cultiver l’esprit d’innovation, de contribuer à une meilleure prise en compte du retour d’expérience et de contribuer aux doctrines de niveau interarmées.