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Plus de 20 000 militaires français sont déployés hors de la métropole. 11 000 d’entre eux forment les forces prépositionnées outremer et à l’étranger. Ces dernières ont pour mission de venir en appui des opérations, de participer à la résolution de crises dans laquelle la France est engagée, d’assurer la protection des ressortissants français et la défense de nos intérêts.
Les pôles opérationnels de coopération (POC) de Dakar et Libreville
Régie par des accords de défense, dont la plupart ont été rénovés en 2008, le dispositif des forces de présence en Afrique s’articule autour de deux types d’emprises : les bases opérationnelles avancées (BOA) et les pôles opérationnels de coopération (POC). Les premières (forces françaises en Côte d’Ivoire, à Djibouti et aux Emirats Arabes Unis) constituent nos points d’appui principaux sur l’une et l’autre des façades africaines, ainsi que des réserves de forces rapidement projetables en cas de crise. Les seconds (éléments français au Sénégal et au Gabon), visent plus particulièrement à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective et, ainsi, à contribuer à la stabilité régionale.
Les EFS et les EFG jouent un rôle central dans la formation des contingents africains en particulier pour la préparation avant projection des bataillons africains engagés dans les opérations de maintien de la paix de l’ONU, comme la MINUSMA ou la MINUSCA.
Ainsi, en 2015, les EFS ont réalisé près de 190 formations au profit des forces africaines de la CEDEAO, dont 110 DIO et 80 DIT. Elles ont également préparé 3 bataillons maliens et sénégalais, projetés au sein de la MINUSMA. À compter de 2016, les EFS mettront en œuvre le Document Conjoint de Coordination Opérationnelle « Centre » (DCCO) qui, avec le DCCO « Est », concrétise la mise en place de dispositifs de coopération régionale renforcée pour faire face aux menaces actuelles.
En 2015, les EFG ont pour leur part réalisé près de 220 formations au profit des forces africaines de la CEEAC, dont 130 DIO et 90 DIT. Elles ont également préparé 3 bataillons tchadiens, congolais et gabonais projetés au sein de la MINUSMA, de l’AMISOM, ou encore de la MINUSMA.
Au bilan, près de 75% des personnels formés par les EFS et les EFG auront été engagés dans les 3 mois qui ont suivi leur formation que ce soit dans des opérations de sécurité intérieure ou des projections multinationales.
Cette dynamique se poursuivra en 2016 avec près de 190 formations prévues au sein des EFS et 220 aux EFG
Sources : Ministère des Armées
