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Mémorial guerre d'Algérie : Le temps de la mémoire et de la reconnaissance

Mise à jour  : 06/12/2016 - Auteur : Cne Céline Limousin - Direction : DICOD

Lundi 5 décembre 2016, devant le mémorial aux victimes de la guerre d'Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie, Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, a rendu hommage à la mémoire de soldats morts en Algérie, au Maroc et en Tunisie entre 1954 et 1962.

Sur le Quai Branly, entre le Pont d’Iéna et l’avenue de la Bourdonnais, à Paris, 25 000 noms de soldats défilent sur trois colonnes du mémorial. Des hommes morts en Algérie, au Maroc et en Tunisie, entre 1952 et 1962. « Plus de 2 millions d'hommes servent sous les drapeaux, a rappelé Jean-Marc Todeschini. Tous rentreront marqués à jamais par la violence des combats. »

La France s'est dotée, en 2002, d'un mémorial national de la guerre d'Afrique du Nord. Depuis, chaque année, la République rend un hommage solennel aux morts pour la France. «C'est cet hommage qui est renouvelé aujourd'hui, dans le respect des morts et avec le souci de n'oublier aucune des victimes : les combattants comme les civils, de toutes origines et de toutes confessions », a souligné Jean-Marc Todeschini.

Plus de 60 ans après l'événement, « l'heure est au dépassement des souffrances et à l’apaisement es mémoires [...]  pour faire du souvenir de la guerre d'Algérie, et des combattants du Maroc et la Tunisie au moment qui rassemble celles et ceux qui ont cette histoire en partage.» a confié le Sedacm.


Sources : Ministère des Armées