La Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA) du ministère de la Défense et le Service historique de la Défense ont organisé, vendredi 2 décembre 2016, le colloque « La Marseillaise. Chant de guerre, chant de liberté », rappelant le caractère fédérateur et la dimension actuelle de notre hymne national.
« L’histoire de la Marseillaise est une histoire vivante, une histoire d’identité, celle de la France, celle de notre République forgée à l’aune des valeurs communes et partagées. » Par ces mots, Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, a ouvert, devant un auditoire de militaires et de civils, le colloque « La Marseillaise. Chant de guerre, chant de liberté », à l’Hexagone Balard (15e arr. Paris). Cet événement a été organisé par la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA) et le Service historique de la Défense sous le haut patronage du président de la République, François Hollande.
La Marseillaise, symbole fédérateur en France et dans le monde entier
Le secrétaire d’Etat a souligné le caractère fédérateur de La Marseillaise dans les moments les plus troubles de l’histoire française, le propulsant du statut de chant, à celui d’hymne national. « Au son de l’hymne national, se sont retrouvés les combattants de la liberté, ceux de France, mais aussi du monde entier […].De l’union populaire […] qui y a trouvé un puissant ferment d’union face au fascisme des années 1930 […] aux étudiants du 11 novembre 1940 qui ont bravé l’occupant nazi au son de l’hymne national, en passant par Camille Daudin qui a composé la Marseillaise noire à la fin de la guerre de sécession », a énuméré Todeschini. Ces événements historiques démontrent que La Marseillaise a acquis le statut de symbole international, celui du « rempart de la liberté ».
Un symbole plus que jamais d’actualité
Jean-Marc Todeschini a également signalé l’importance de la transmission de l’hymne national aux jeunes. Lors d’un précédent déplacement dans une école, Jean-Marc Todeschini a été surpris par les réponses des élèves. « Quand je leur ai posé la question « A quoi vous fait penser la Marseillaise ? », les jeunes ont répondu que ce chant leur évoquait les hommages aux victimes des attentats du 13 novembre ». Par cette anecdote, le secrétaire d’Etat a montré que La Marseillaise est un symbole plus que jamais vivant. « Parce que La Marseillaise, comme il y a 200 ans, comme il y a 100 ans, peut encore de nos jours, face au terrorisme, être une réponse aux négateurs de la liberté et de la république ».
Cette rencontre vient clore le projet « 2016, année de La Marseillaise » initié par le président de la République, François Hollande, afin que les Français et plus particulièrement la jeunesse se réapproprient le lien qui unit l’hymne national et l’histoire de la Nation.
Quatre tables rondes ont permis d'aborder les thèmes suivant : Les origines de la Marseillaise
La Marseillaise en guerre
La Marseillaise, chant universel de liberté ?
La Marseillaise : incarnation, appropriation et détournements
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Sources : Ministère des Armées