Armée de l’air : rien n’est impossible

Un Caracal de l’escadron d’hélicoptères « Pyrénées » s’approche lentement, dans un vacarme assourdissant, de l’héliport de Bercy, situé sur le toit du ministère de l’Économie et des Finances. La porte latérale de l’engin de huit tonnes s’entrouvre ; deux équipiers des commandos parachutistes de l’air numéro 30 (CPA 30) sortent, escortant un détenu, vêtu d’une camisole. Cette séquence s’est déroulée l’année dernière, en plein Paris. Mais elle n’a rien de réel. Il s’agit d’une scène réalisée lors du tournage du film « Mission Impossible : Fallout », qui sort en salles ce mercredi 1^er août 2018.

C’est la première fois qu’une des composantes de l’armée française est autant mise en valeur dans une grosse production hollywoodienne (le coût estimé du tournage est de 178 millions de dollars). A cette occasion, l’armée de l’Air a sorti le grand jeu : un hélicoptère Caracal avec son équipage au complet (pilote, copilote, mécanicien navigant et gunner) ainsi que deux équipiers des commandos parachutistes de l’air.

Le ministère des Armées a même mis à disposition de l’équipe de tournage une base aérienne pour effectuer des répétitions grandeur nature, en l’occurrence, celle de Villacoublay, située en Île-de-France. L’enceinte militaire a accueilli, pendant une journée, une centaine de techniciens américains, anglais et français, ainsi que de nombreux véhicules techniques ; l’objectif ? Préparez une des scènes majeure du film, qui se déroulera le lendemain, dans le ciel parisien.

L’intégralité du reportage est à découvrir le mois prochain, dans le magazine Air actualités, disponible dans tous les kiosques.