Communiqué_Participation de Florence Parly, ministre des Armées, à la Conférence de défense du Conseil franco-britannique (CFB)

• Florence Parly, ministre des Armées, s’est exprimée, ce jeudi 26 novembre 2020, en ouverture de la conférence de défense du Conseil franco-britannique (ou Franco-British Council).
• Vous trouverez son intervention ci-joint.
• Créé en 1972, le conseil franco-britannique est une organisation indépendante présente à Paris et à Londres. La conférence de défense du CFB est quant à elle née dans le contexte des traités de Lancaster House le 2 novembre 2010.
• Le jeudi 3 décembre prochain, Ben Wallace, secrétaire d’État à la Défense du Royaume-Uni, se rendra à Paris pour une rencontre de travail avec la ministre des Armées.  
• En matière capacitaire, cette relation étroite a dernièrement vu l’avancée de deux projets d’envergure dans les domaines des missiles et de la « guerre des mines ».

Guerre des mines : la coopération franco-britannique déterminante

Le 16 novembre 2020 a marqué la notification de l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement (OCCAr) à Thales, d’un contrat majeur. Celui-ci porte sur l’acquisition de 3 premiers systèmes de drones anti-mines navales au profit de la Marine nationale. Une acquisition qui inclut notamment la mise à hauteur du prototype lancé en 2015 dans le cadre de la coopération avec le Royaume-Uni autour du projet SLAM-F (plus d’informations en cliquant ici). Un 4^ème système sera également commandé en 2021.

Destiné à renouveler les capacités de la Marine nationale de lutte contre les mines navales, SLAM-F permettra aux marins d’opérer à distance de la zone de danger. Son principe repose sur un nouveau concept à base de drones sous-marins et de surface. Le modèle défini par la loi de programmation militaire 2019-2025 prévoit à l’horizon 2030 huit systèmes de drones anti-mines, dont quatre livrés d’ici à 2024.

Le contrat de notification signé le 16 novembre 2020 par l’OCCAr porte sur l’ensemble des systèmes représentés ci-dessus à l’exception des bâtiments de guerre des mines et des bâtiments-bases.

Essais réussis pour un futur missile franco-britannique

Le 17 novembre 2020 a vu la réussite du second tir de qualification du missile anti navire léger (ANL/ Sea Venom en anglais) par les équipes de la Direction générale de l’armement (DGA) et de la société MBDA. Le tir d’essai a eu lieu sur le site du centre d’expertise et d’essais DGA Essais de missiles, au large de l’île du Levant (Var) à partir d’un hélicoptère de DGA Essais en vol.

Un tir réalisé pour le compte de la France et du Royaume-Uni qui ouvre la voie à une prochaine capacité opérationnelle de ce missile sur les hélicoptères Wildcat de la Royal Navy ainsi que sur les futurs hélicoptères Guépard de la Marine nationale.

Programme majeur de la coopération franco-britannique, l’ANL / Sea Venom a été lancé en 2014 conformément aux engagements pris dans le cadre du traité bilatéral de Lancaster House. Un missile qui permettra de lutter contre un large panel de menaces de surface rapides et manœuvrantes, depuis des vedettes jusqu’aux corvettes et hélicoptères, y compris en environnement côtier.

Crédits : Direction générale de l’armement (DGA)

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