Cette stratégie repose notamment sur des engagements opérationnels, sur une tradition de coopération avec les États de la région et sur une diplomatie de défense qui contribue notamment au soutien du multilatéralisme, du droit international et du principe de liberté de navigation.
Dans ce cadre, la France déploie, pendant huit mois et jusqu’à plus de 15 000 km de la métropole, un sous-marin nucléaire d’attaque, L’Emeraude, et un bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain, La Seine, à travers l’océan Indien, le Pacifique et la mer de Chine. Cette mission hors norme, baptisée « Marianne », témoigne des capacités de la Marine nationale à se déployer loin et longtemps, sur toutes les mers du globe, en coopération avec nos alliés, comme le Japon, l’Australie ou les Etats-Unis.
Elle s’inscrit dans un cadre plus large d’activités opérationnelles comme la mission aérienne Skyros qui vient de s’achever ou les déploiements réguliers de bâtiments de la Marine nationale dans cette région, à l’instar de la prochaine mission Jeanne d’Arc, déploiement opérationnel de longue durée d’un groupe amphibie articulé autour du porte-hélicoptères amphibie Tonnerre qui naviguera jusqu’au Japon.
La patrouille qui vient de s’achever en mer de Chine Méridionale a permis d’enrichir notre connaissance de cette zone située aux carrefours de nombreuses influences et de nombreux enjeux.
Contact media :
Centre media du ministère des Armées