Le 20 avril 2016, l’Escadron de transport 68 (ET 68), de la base aérienne François Massé en Guyane, a réalisé l’évacuation sanitaire de quatre patients au profit du SAMU, dans des conditions météos extrêmes.
La permanence de l’escadron de transport 68 (ET68) de la base aérienne a reçu un appel du SAMU dans l’après-midi pour organiser une évacuation sanitaire sur Maripasoula à 220 km de Cayenne. Les conditions météorologiques ne permettaient pas le décollage d’un hélicoptère.
Le capitaine Jacques G., pilote de l’armée de l’Air d’alerte ce jour-là, a effectué cette mission qui s’annonçait extrême. Il a fait décoller son avion Casa rapidement, sous la pluie et malgré une piste d’atterrissage rendu glissante par les eaux, il a réussi à poser à Maripasoula peu de temps après. Kadyja, un bébé de 18 jours, attendait en couveuse son sauveur, avec trois autres patients.
Le vol retour a été tout aussi difficile : « je crois que c’est un des vols les plus durs que j’ai eu à faire. Nous avons eu des vents terribles, on a contourné de plus de 50km une cellule orageuse, sans parler de la glissade de travers ici à l’arrivée à Cayenne. Mais l’important c’est que le bébé soit entre de bonnes mains maintenant ! », a notamment déclaré le Capitaine Jacques G.
En fin de journée, trois véhicules des pompiers et du SAMU étaient présents à la base aérienne sous une pluie battante pour prendre en compte les patients et Kadija.
Les hélicoptères et les Casa de l’ET68 assurent régulièrement des missions d’évacuation sanitaire, tant au profit de militaires que de personnes civiles. Cette mission extrême montre une fois de plus l’engagement des moyens des Forces armées en Guyane (FAG) au service de la population.
À 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.
Sources : État-major des armées
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