Le 17 juillet 2015, un avion de surveillance maritime Falcon 50 de la Marine nationale a de nouveau survolé la Méditerranée centrale à des fins de renseignement sur le trafic de dans cette zone. Depuis le 3 juillet, la France apporte une contribution opérationnelle à l’opération EUNAVFOR MED, lancée le 22 juin par l’Union européenne.
L’avion a décollé de la base aéronautique navale de Hyères à 6h locale. Un ravitaillement en carburant à Sigonnella, en Italie, lui a permis de réaliser un survol de trois heures au large des côtes siciliennes. Le renseignement collecté a été transmis à l’état-major tactique de l’opération. Cette structure d’une centaine de militaires européens, au sein de laquelle trois militaires français sont insérés, est embarquée à bord du porte-aéronefs italien Cavour.
Ces missions de renseignement s’inscrivent dans le cadre de l’opération EUNAVFOR MED, consacrée à la surveillance et à la collecte de renseignements sur les réseaux de trafic de clandestins dans la partie sud de la Méditerranée centrale.
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EUNAVFOR MED
Le 22 juin, le conseil de l’Union européenne a décidé le lancement de l’opération EUNAVFOR MED destinée à « mettre fin au modèle économique des trafiquants en Méditerranée ». L’opération a pour le moment été lancée dans sa phase initiale uniquement. Elle est axée sur la surveillance et l'évaluation des réseaux de passeurs et de trafiquants d'êtres humains dans la partie sud de la Méditerranée centrale.
Les armées françaises contribuent activement à cette mission au travers de différents volets :
La première phase est un préalable indispensable à toute autre action de l’Union européenne. Elle doit préparer, à terme, la lutte contre cette forme d’exploitation humaine.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense