Point de situation des opérations du 6 au 12 décembre
FORCES ARMÉES À DJIBOUTI
LE MRTT EN MISSION A DJIBOUTI
Courant novembre, la base aérienne (BA) 188 Colonel Massart a accueilli pour la toute première fois un A330 MRTT Phénix de l’escadron de ravitaillement en vol et de transport stratégique 1/31 Bretagne, basé à Istres. Cet aéronef a été déployé pour convoyer des Rafale lors de leur retour en métropole après l’exercice « Marathon Monfreid ».
À cette occasion, deux Mirage 2000-5 de l’escadron de chasse 3/11 Corse, accompagnés d’un Rafale de la 4e escadre de chasse, ont décollé de la BA 188. Leur mission était de procéder à un ravitaillement en vol au large de Djibouti avec le MRTT.
Arrivé au sein de l’Armée de l’Air en septembre 2018, l’A330 Phénix remplace progressivement les quatorze C135 actuellement en service au sein des forces aériennes stratégiques. Très polyvalent, il assure, en plus des missions de ravitaillement, celles de transport stratégique de fret et de personnel actuellement dévolues aux Airbus A310 et A340 de l’escadron de transport 3/60 Esterel.
MER NOIRE
FIN DE MISSION EN MER NOIRE POUR LE COMMANDANT BIROT
Après 20 jours de présence sur zone, et plus de 2600 nautiques parcourus, le patrouilleur de haute mer Commandant Birot a franchi le détroit du Bosphore puis celui des Dardanelles le 8 décembre, mettant un terme à sa mission en mer Noire. Ce déploiement opérationnel aura permis d’atteindre de nombreux objectifs.
Dans cette zone d’intérêt, la présence de navires permet notamment à la France de disposer d’une appréciation autonome de situation.
Cette mission a également fourni une occasion de travailler avec les pays partenaires de la zone. Les différentes escales, en Géorgie, en Ukraine et en Roumanie, ont systématiquement offert des opportunités d’entraînements conjoints, permettant de confirmer notre capacité à opérer ensemble sur mer pour concourir à la sécurité maritime.
La présence d’un navire français dans un port étranger est par ailleurs un signe tangible de la qualité de la relation bilatérale entre la France et les pays visités.
MÉDITERRANÉE
PEAN 19 : APTITUDE OPERATIONNELLE DU GAN VALIDEE !
L’exercice PEAN 19 s’est achevé le 6 décembre 2019, après deux semaines d’une intense mobilisation pour les unités rassemblées autour du porte-avions Charles de Gaulle. Équipages, groupe aérien et état-major embarqués ont suivi un programme d’entraînement opérationnel très dense, animé par un scénario réaliste, recouvrant tous les domaines de lutte, y compris les missions de haute intensité.
Placés sous les ordres du contre-amiral Marc Aussedat, commandant le groupe aéronaval, des moyens nombreux et complémentaires ont été mis en œuvre pendant PEAN 19 pour entraîner et assurer les capacités opérationnelles du GAN dans les trois domaines de lutte (au-dessus, sur et sous la surface).
Les capacités de lutte antiaérienne et de lutte sur la surface ainsi que de projection de puissance et de maîtrise de l’espace aéromaritime ont été particulièrement poussées, mettant l’ensemble des bâtiments du GAN et leurs équipages à l’épreuve.
La frégate multimissions Auvergne, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, les bâtiments de commandement et de ravitaillement Somme et Var, les porte-hélicoptères Tonnerre et Mistral, le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain Loire, les patrouilleurs de haute mer Commandat Bouan et Enseigne de vaisseau Jacoubet, le chasseur de mines tripartite Orion, associés à 3 bâtiments alliés (le Blas de Lezo [Espagne], l’USS Ross [États-Unis] et le Luigi Rizzo [Italie]) et à une trentaine d’aéronefs (Rafale marine, hélicoptères Caïman marine, Panther, Dauphin, SH60, Hawkeye et Atlantique 2) ont dû affronter une série de scenarii variés, toujours plus complexes et réalistes.
À la suite d’exercices spécialisés dans chaque domaine de lutte, le groupe aéronaval a alors été confronté à la simulation d’une crise majeure. L’action du GAN a été évaluée dans ses capacités d’analyse de renseignements, de maîtrise des espaces aéromaritimes et de projection de puissance, face à un scénario crédible, à l’intensité croissante, et aux enjeux réalistes, allant jusqu’à la réalisation d’un tir combiné de missiles de croisière fictifs.
S’opposant en deux partis (red & blue), les composantes de la force se sont respectivement entraînées à contrer tous les types de menaces, en situation de haute intensité. Harcèlement aérien et naval, pression militaire étrangère et intervention en réponse à une crise aiguë ou un conflit armé ont été encadrés au plus proche de la réalité, permettant de tester la réactivité et les capacités opérationnelles du GAN dans l’ensemble de son spectre d’emploi.
PEAN 19 a permis aux 3 300 marins et aux bâtiments déployés, dont certains ont peu l’habitude d’être engagés dans un groupe aéronaval, de s’adapter aux savoir-faire et aux tactiques en groupe constitué. Par ailleurs, l’intégration des frégates alliées a permis d’approfondir encore davantage le niveau d’interopérabilité du GAN avec nos alliés, soulignant ainsi son rôle fédérateur.
Mise en œuvre de Rafale marine F3R, emploi d’un Atlantique 2 récemment rénové au standard 6, travail en environnement dégradé (notamment cyber), sont autant de nouveaux moyens et savoir-faire que le GAN s’est approprié pendant « PEAN ».
Le bilan des deux semaines à la mer est positif et encourageant. Les nombreux exercices menés, le rythme intense et la mise en situation finale réaliste ont contribué à une préparation de haut niveau, travail essentiel permettant au groupe aéronaval d’appréhender les prochaines missions en confiance et avec détermination.
LA FRÉGATE SURCOUF S’ENTRAÎNE AVEC LE PAYS DU CÈDRE
Déployée en Méditerranée orientale en soutien direct de l’opération CHAMMAL, la frégate de type La Fayette Surcouf a conduit le 6 décembre un entraînement avec les forces armées libanaises.
Dans la matinée, le Surcouf a simulé un bâtiment soupçonné de pollution dans la zone économique exclusive libanaise, permettant au patrouilleur Beirut et aux fusiliers marins libanais de conduire une enquête de pavillon et une visite opérationnelle sur un scénario réaliste d’activité illicite. Dans le cadre de ces échanges, les marins libanais ont établi un retour d’expérience avec les experts du Surcouf.
Cette journée a également été marquée par des exercices de tir et d’évolutions tactiques, qui ont permis de partager les savoir-faire, mais aussi d’accroître les compétences de deux parties ainsi que de démontrer l’interopérabilité de la Marine nationale avec les forces armées libanaises.
La frégate Surcouf contribue ainsi à l’entretien des partenariats stratégiques de la France au service de la stabilité régionale dans cette zone sensible.
FORCES ARMÉES DANS LA ZONE SUD DE L’OCÉAN INDIEN
MAYOTTE ET LES ÎLES GLORIEUSES ÉPARGNÉES PAR LE CYCLONE BELNA
Alors que la tempête tropicale Belna devait s’intensifier et passer au stade de cyclone tropical, les forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont été mises en alerte du 6 au 10 décembre afin d’anticiper et de répondre au mieux aux conséquences d’un tel phénomène météorologique.
Le passage du cyclone Belna, dont la trajectoire s’orientait initialement vers les îles Glorieuses puis Mayotte, aurait pu engendrer des dégâts considérables sur ces territoires. La densité d’habitants sur Mayotte, la précarité de certaines zones, et l’intensité redoutée du cyclone étaient la principale source d’inquiétude des FAZSOI. De même, à Glorieuses les quinze militaires présents en permanence sur l’atoll avaient adopté des dispositions de sauvegarde et pris place dans leur abri anticyclonique.
Les postes de commandement du détachement de la Légion étrangère (DLEM) et du régiment du service militaire adapté (RSMA) de Mayotte ont également été activés les 7 et 8 décembre et des moyens ont été prépositionnés, renforcés par quarante sapeurs-pompiers et 70 militaires de la sécurité civile arrivées de La Réunion et de métropole.
Le cyclone aura été l’occasion pour les FAZSOI de démontrer l’agilité et la réactivité de leur posture d’alerte et de confirmer leur capacité à faire face à un évènement météorologique majeur. Grâce aux nombreux exercices de préparation à la saison cyclonique tels que CYCLONEX, les FAZSOI peuvent apporter une réponse rapide et pertinente à la population civile, mais aussi aux États voisins qui en feraient la demande.
EFP — ESTONIE — MISSION LYNX 6
EXERCICE COMBINE DU BATAILLON EFP ET DE LA 1 Ère BRIGADE ESTONIENNE
Les 4 et 5 décembre, les soldats du sous groupement tactique interarmes (SGTIA) de la mission Lynx ont participé à un exercice interallié de niveau bataillon au Central Training Area, le plus grand camp d’Estonie. Cet exercice a permis aux « marsouins » du 2e RIMA (Régiment d’Infanterie de Marine) de s’entraîner aux côtés des forces britanniques et estoniennes.
Le 4 décembre, pendant que les artilleurs britanniques défendaient une position, les Français, divisés en détachements interarmes, se sont entraînés à tour de rôle à s’emparer d’un même objectif. Après s’être infiltrés silencieusement par les bois enneigés, les détachements ont mené l’assaut successivement.
Le lendemain, ce fut au tour des Estoniens du Scout Batallion de défendre un objectif face aux soldats français qui ont choisi une tactique audacieuse pour remplir leur mission : de 4 h à 10 h du matin, ils se sont infiltrés derrière les lignes adverses en traversant des marais glacés, et ce dans l’obscurité la plus complète. Au terme de six heures d’une progression particulièrement difficile, la compagnie est arrivée sur objectif, conservant la surprise tactique. Une fois la position prise, les marsouins ont puisé dans leurs forces pour la défendre face aux assauts répétés d’un adversaire bien décidé à la reprendre.
L’exercice s’est déroulé dans des conditions hivernales rigoureuses qui ont particulièrement mis en valeur la rusticité et le haut niveau de savoir-faire des marsouins après plus de trois mois et demi de présence en Estonie.
CÉRÉMONIE DE DÉCORATION DES SOLDATS FRANÇAIS PAR LES PLUS HAUTES AUTORITÉS MILITAIRES ESTONIENNES
Le 3 décembre, les soldats français du mandat Lynx 6 se sont rassemblés sur la place d’armes enneigée du camp de Tapa dans le cadre de la traditionnelle cérémonie de la Medal Parade. Les 300 militaires français ont ainsi été décorés pour leur participation à la mission eFP (enhanced Forward Presence) en Estonie.
La cérémonie, présidée par le général de division Martin Herem, commandant les forces de défense estoniennes, s’est déroulée en présence de monsieur Margus Matt, représentant le ministère estonien de la Défense, de monsieur Julien Paupert, premier conseiller près l’ambassade de France en Estonie, ainsi que du colonel Paul Clayton commandant l’eFP. Le colonel Guillaume Trohel, à la tête du mandat Lynx 6, commandait les troupes.
CHAMMAL
SITUATION MILITAIRE DU THÉÂTRE
L’opération Chammal, volet français de l’Opération Inherent Resolve, se poursuit. Les armées restent résolument engagées dans leur lutte contre l’organisation terroriste Daech.
Les avions français poursuivent leurs missions sur la zone d’opération Chammal, et le volet « conseil et formation » des forces de sécurité irakiennes se poursuit grâce à l’action des Task Forces Monsabert et Narvik à Bagdad. Cet appui contribue à la lutte contre Daech et participe à la sécurisation de l’Irak.
ACTIVITÉ DE LA FORCE
Durant le début du mois de décembre 2019, les militaires des services irakiens de lutte antiterroriste (Iraqi Counter Terrorism Service (ICTS)) ont poursuivi leur stage de renseignement (Intelligence Collection Course [ICC]), dispensé par les instructeurs français de la Task Force Narvik, avec le module recherche d’indices. Cette instruction a permis de former les militaires au recueil d’éléments ciblés dans le cadre de la lutte antiterroriste.
Au début du scénario, une information est parvenue aux stagiaires indiquant une potentielle présence de terroristes et le module a débuté par la fouille d’un bâtiment. À l’intérieur, les formateurs français avaient soigneusement dissimulé des preuves de présence humaine comme des mégots de cigarette, des documents d’identités ou encore des cartes SD d’appareils multimédias contenant des informations utiles. Les militaires de l’ICTS ont eu vingt minutes pour fouiller les moindres recoins de chaque pièce afin de récolter le plus d’éléments possible. Ils ont ensuite pris en photo ces indices et les ont regroupés méticuleusement. Ceux-ci feront par la suite l’objet de comptes-rendus écrits avant d’être étudiés afin de confirmer ou d’écarter la piste terroriste.
L’objectif principal de ce module est d’acquérir les techniques nécessaires au recueil et à l’analyse du plus grand nombre d’indices afin de remonter les filières de Daech. Les militaires de l’ICTS peuvent ainsi effectuer en toute autonomie une fouille de bâtiment, y compris après un combat contre des groupes armés terroristes.
Engagé dans le cadre du pilier formation de l’opération CHAMMAL, ce stage trouve toute son utilité auprès de l’ICTS qui est régulièrement déployé en première ligne dans le combat contre Daech. Les savoir-faire militaires français permettent ainsi d’optimiser la lutte antiterroriste et de maîtriser la capacité d’action des forces armées irakiennes.
Les aéronefs français basés en Jordanie et aux Émirats arabes unis poursuivent leurs actions contre Daech, au sein de la Coalition. Cette semaine, les Rafale engagés dans l’opération Chammal ont réalisé 20 sorties aériennes.
BARKHANE
SITUATION MILITAIRE DU THÉÂTRE
Dans une logique d’approche zonale en Bande Sahélo-Saharienne, la force Barkhane poursuit son effort dans la région du Liptako-Gourma — grande comme un quart du territoire métropolitain français. L’action de Barkhane appuie celle des forces partenaires par le biais d’opérations conjointes et à travers les actions menées au profit de la population. Elle s’inscrit également dans une approche globale en étroite collaboration avec les acteurs politiques, diplomatiques et économiques du Sahel.
Cette semaine, Barkhane et ses partenaires ont maintenu un rythme opérationnel soutenu dans le Liptako-Gourma.
C’est au cours d’une opération conjointe que le 7 décembre au matin, dans la région du Liptako malien, un véhicule blindé a été frappé par un engin explosif improvisé. Cette attaque a fait un blessé grave parmi les militaires français qui a été immédiatement pris en charge et a été évacué vers la métropole. Ses jours ne sont pas en danger.
Cette opération dirigée contre les groupes armés terroristes se poursuit. Elle a déjà permis de saisir du matériel aux groupes armés terroristes, notamment de l’armement et des moyens de communication.
Enfin, les Armées françaises s’inclinent devant la mémoire des soldats nigériens morts lors de l’attaque du camp d’In-Atès, dans le Liptako nigérien, le mercredi 11 décembre. Elles apportent leur soutien aux forces armées nigériennes dans cette épreuve et restent déterminées à lutter à leurs côtés contre les groupes armés terroristes.
ACTIVITÉ DE LA FORCE
La stratégie de la France au Sahel repose sur une approche globale, dont Barkhane est le volet militaire. Cette approche globale combine Défense, Développement et Diplomatie, et nécessite une solide coordination entre les différents acteurs français. C’est dans ce cadre que le général Pascal FACON, commandant la force Barkhane, a participé le 2 décembre à Niamey à la 5e réunion du comité directeur AFD-Barkhane. Ce séminaire a porté sur les liens entre sécurité et développement, et s’est tenu en présence du directeur régional Sahel de l’Agence Française de Développement, M. Philippe Chedanne, et de l’ambassadeur de France au Niger, M. Alexandre Garcia.
L’objectif de ce comité directeur est de proposer des solutions plus efficaces à nos partenaires sahéliens pour qu’ils parviennent à renforcer la présence de l’État sur l’ensemble du territoire. Cet effort nécessite une bonne articulation entre soutien aux forces armées et de sécurité, appui à la gouvernance et projets de stabilisation et de développement.
L’agence Française de Développement est un établissement public qui met en œuvre la politique de la France en matière de développement et de solidarité internationale. Elle intervient au Mali notamment dans les secteurs de l’énergie, de l’éducation, de l’agriculture et du pastoralisme.
Le partenariat militaire opérationnel constitue un des piliers de l’action de Barkhane au Sahel. Dans ce cadre, les militaires français délivrent des instructions à leurs homologues maliens pour les accompagner dans leur lutte contre les groupes armés terroristes, et pour gagner en assurance, en fluidité et en rapidité lors des opérations conjointes.
Courant novembre, Barkhane a ainsi formé trois groupes de combat FAMa, pendant trois semaines, en alternant des séquences d’instruction et de restitution sur le terrain. Les déplacements, les postures, le cadre d’ordre et le combat tactique constituent l’essentiel des savoir-faire qui sont travaillés et perfectionnés.
Le dimanche 24 novembre, Barkhane a accompagné ces groupes de combat dans la sécurisation du marché aux bestiaux à Gossi, qui est le plus grand de la région. En plus des vendeurs et des acheteurs potentiels cohabitent près d’un millier de dromadaires, d’ânes, de chèvres, de zébus, de vaches, de moutons et de volailles. Mener dans ce contexte une opération de sécurisation est très compliqué. À cette occasion, les militaires de Barkhane ont supervisé une patrouille mixte de sécurisation qui a d’abord évolué sur la périphérie avant de rejoindre le cœur du marché. L’instruction dispensée auparavant a permis de répondre à toutes les attentes, le groupe de combat FAMa s’étant déployé efficacement.
En avril 2019, la force Barkhane a installé à cinq kilomètres de la localité de Gossi une base opérationnelle avancée, en réhabilitant une emprise de la Mission des Nations Unies au Mali. Cette base d’assaut, pour opérer dans le Gourma, est actuellement occupée par le groupement tactique désert n° 1 (GTD-1) « Acier », qui opère en appui des forces armées maliennes dans la lutte contre les groupes armés terroristes (GAT).
Située à 170 kilomètres au sud-ouest de Gao, la ville est considérée comme un carrefour de ravitaillement des GAT. Elle se situe sur un axe vital, la RN 16 vers la capitale Bamako.
L’objectif des militaires est d’assurer la sécurité et la surveillance de la zone afin de perturber les GAT qui restent aujourd’hui à bonne distance de la ville.
Dans le cadre du partenariat militaire opérationnel (PMO), un détachement du groupement de transmissions de la force Barkhane a réalisé une formation au profit des élèves officiers tchadiens de la 28e promotion du GEMIA.
Au cours de leur deuxième année de formation, le niveau « chef de section » est l’objectif à atteindre pour ces élèves officiers. Ils ont d’abord suivi deux semaines de cours théorique, sous la direction d’un officier de l’école d’application d’infanterie de Draguignan, puis ont pu mettre en pratique les connaissances acquises lors d’une troisième semaine où ils étaient alors évalués en tant que chefs de section.
De façon générale, Barkhane a conduit plus de 300 actions de formation ou d’accompagnement au combat comme celle-ci depuis le début de l’année 2019.
Les avions de la force Barkhane ont réalisé 90 sorties, parmi lesquelles 30 sorties de chasse, 20 sorties de ravitaillement/ISR et 40 missions de transport.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense