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Point de situation des opérations du 03 au 09 avril

Mise à jour  : 09/04/2020

Point de situation des opérations du 03 au 09 avril

TERRITOIRE NATIONAL – OPÉRATION RÉSILIENCE

Lancée le 25 mars 2020, l’opération « Résilience » constitue la contribution des armées à l’engagement interministériel contre la propagation du Covid-19. Elle est centrée sur l’aide et le soutien aux populations ainsi que sur l’appui aux services publics pour faire face à cette épidémie, en métropole et outre-mer, dans les domaines de la santé, de la logistique et de la protection. Les armées s’engagent dans l’ensemble des secteurs où elles peuvent apporter un soutien aux autorités civiles, en adaptant leurs actions aux contextes locaux et dans le cadre d’un dialogue avec les autorités de l’Etat.

SITUATION HEBDOMADAIRE

  • Assistance aux territoires d’outre-mer

La problématique particulière des élongations et de l’insularité, propre aux territoires ultramarins, nécessite le déploiement de moyens spécifiques pour y soutenir les autorités civiles dans la lutte contre l’épidémie de Covid-19. La Marine nationale a ainsi mobilisé ses bâtiments à cet effet, lesquels auront vocation à intervenir sur les trois volets de l’opération Résilience.

  • Le porte-hélicoptères amphibie Mistral a atteint Mayotte le 4 avril et où il a débarqué un sous-groupement tactique embarqué (SGTE) pour renforcer le détachement de légion étrangère de Mayotte (DLEM).
  • Le porte-hélicoptères amphibie Dixmude a appareillé de Toulon le 3 avril à destination des Antilles qu’il devrait atteindre à la mi-avril. 
  • A la suite d’une demande de concours du préfet, le patrouilleur de la Marine nationale Fulmar, basé à Saint-Pierre et Miquelon, assure depuis le 3 avril et pour une durée d’un mois des missions d’assistance en matière de contrôle des transits entre les îles de l’archipel et Terre neuve ainsi que de transport de personnel sanitaire et de ravitaillement en matériels de santé.

Le 6 avril, le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer de la Marine nationale (BSAOM) Champlain a atteint l’île de Mayotte pour y livrer une citerne d’oxygène liquide d’une capacité d’environ 20 000 litres, 1000 litres d’alcool pur destiné à la fabrication de solution hydro-alcoolique, ainsi que des équipements de protection.

  • Volet sanitaire

En complément de ce qu’accomplit déjà le personnel médical des établissements militaires du Service de santé des armées (SSA), les armées participent activement au désengorgement des zones les plus lourdement frappées par le coronavirus, à travers l’Élément Militaire de Réanimation (EMR-SSA) à Mulhouse, mais aussi par des opérations de transfert mobilisant les moyens des trois armées.

  • Un vol MORPHEE a été effectué le 3 avril, permettant de transférer six patients du Grand-Est, embarqués à l’aéroport du Luxembourg, vers Toulouse. Au total, six missions MORPHEE ont permis l’évacuation de 36 patients depuis le début de l’opération Résilience.
  • Du 2 au 8 avril, les hélicoptères NH-90 Caïman de l’armée de Terre ont, au cours de dix missions, transféré 20 patients atteints du Covid-19 depuis la région Grand Est vers des hôpitaux français et allemands. Au total, 24 missions Caïman ont permis l’évacuation de 48 patients depuis le début de l’opération Résilience.
  • Le 1er avril, l’Armée de l’air a mis en place un plot avancé sur la Base aérienne 107 de Villacoublay afin de soulager les hôpitaux d’Ile-de-France. Constitué de trois hélicoptères Caracal, deux hélicoptères Puma et un avion de transport Casa, ce dispositif a été renforcé le 2 avril par un A400M. Du 1er au 5 avril, ce plot aérien a assuré la prise en charge de 46 patients au Centre Médical d’Evacuation d’Orly afin de les transférer vers différents centres hospitaliers régionaux. Le plot a été réarticulé le 7 avril suite à une baisse de la demande, seuls deux Caracal restant déployés à Villacoublay. Les autres moyens ont rejoint leur base aérienne de stationnement sous un régime d’alerte à deux heures.
  • Le 4 avril, un Casa de l’Escadron de transport 82 des Forces armées de Polynésie française a assuré l’évacuation médicale d’une personne suspectée d’être atteinte par le Covid-19 depuis l’atoll de Faaite, à 450 km à l’est de Tahiti.
  • Le 1er avril, 72 personnels soignants ont été transportés par des avions de l’armée de l’air : 41 passagers dans un KC 130J (Brest-Paris), 18 autres passagers dans un C160 Transall (Marseille-Paris) et enfin 13 dans un Falcon 900 (Nice-Paris).
  • Le 5 avril, l’Armée de l’air a assuré le rapatriement de 49 soignants depuis Quimper et Brest vers les aéroports de Villacoublay et du Bourget, à la suite d’un transfert de patients par TGV médicalisé.
  • Déployé depuis le 24 mars à Mulhouse, l’EMR continue à accueillir des patients atteints du Covid-19. Il a accueilli 38 patients depuis sa mise en place.
  • Volet logistique

Les militaires de l’opération Résilience apportent également leur concours aux autorités civiles dans le domaine logistique, via le transport de fret aérien, terrestre, ou maritime, la mise à disposition d’emprises, ou l’affectation d’experts logistiques auprès des autorités civiles et sanitaires pour les appuyer dans ce domaine clé de la lutte contre le coronavirus. Ils appuient en particulier la manœuvre de livraison et d’acheminement des masques de protection sur l’ensemble du territoire national.

  • Douze missions de transport de matériel sanitaire (gel hydro-alcoolique, masques de protection) ou de première nécessité ont été effectuées cette semaine.
  • Le 3 avril, le Service des essences des armées (SEA) de la Base aérienne de Tours a ravitaillé un hélicoptère de la Sécurité civile et des véhicules du SAMU.
  • Le 3 avril, les militaires du 28e Régiment de transmissions d’Issoire ont installé un centre d’accueil spécialisé Covid-19 dans un gymnase du Puy de Dôme (63).
  • Le 6 avril, 2 logisticiens de la Base aérienne 116 de Luxeuil ont renforcé l’Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté.
  • Le 6 avril, le 68e Régiment d’artillerie d’Afrique de la Valbonne a déployé une section à l’hôpital de Bourg-en-Bresse. Cette unité a vocation à effectuer des missions sur les volets « logistique » (manutention, livraison, récupération des dons de matériel médical) et « protection » (surveillance des installations sous forme de patrouilles).
  • Volet protection

Les Les militaires de l’opération Résilience peuvent assurer la protection de sites sensibles militaires et civils, ainsi que des missions de surveillance et de présence dissuasive en appui des forces de sécurité intérieure. 

  • Les militaires de l’opération Résilience poursuivent leur mission de protection de sites de production et de stockage de produits sanitaires sensibles, de façon autonome ou en appui des forces de sécurité intérieure, sur le territoire métropolitain ainsi qu’en Guyane et aux Antilles.
  • Les militaires de l’opération Résilience ont également assuré la protection et la sécurisation de TGV sanitaires au départ de Strasbourg le 3 avril, et de Rennes, Vannes et Lorient le 5 avril.

     

OPERATIONS MARITIMES DANS LE GOLFE

  • Bilan EMASoH

L’opération AGENOR, volet militaire d’EMASoH, a acquis sa pleine capacité opérationnelle (FOC – Full Operational Capability) le 25 février 2020. Ce premier mois écoulé est l’occasion de faire un bilan sur son action.  

AGENOR est une opération de surveillance maritime qui vise à garantir la liberté de navigation dans le Golfe d’Oman et le détroit d’Ormuz et à contribuer à la stabilisation de l’environnement dans le golfe d’Oman et le détroit d’Ormuz, tout en protégeant les intérêts es partenaires européens et internationaux. 

Concrètement, la TF 474 (Task Force 474) regroupe Français, Néerlandais, Danois, Belges, Grecs, Portugais, Italiens et Allemands. Cette opération multinationale, mise en œuvre à l’initiative de la France, cumule plus de 1000 heures de surveillance du trafic maritime dans le détroit d’Ormuz. 

En outre, l’état-major de l’opération est situé sur la base navale française d’Abu Dhabi et s’appuie sur les Forces françaises stationnées aux Emirats arabes unis. La France, initiatrice, démontre ainsi toute la pertinence de son dispositif de forces pré-positionnées qui permet ce déploiement. 

Les 600 marins déployés en mer ou dans les airs sous les ordres du CTF474 (Commanding officer of TF474) participent à la stabilité du commerce maritime et des flux économiques régionaux, dans un esprit de désescalade des tensions.

Actuellement, la frégate néerlandaise de Ruyter, la frégate Forbin, et un ATL2 sont intégrés à l’opération.

   

BARKHANE

SITUATION MILITAIRE DU THÉÂTRE

La force Barkhane poursuit son effort dans la région du Liptako-Gourma et concentre son action dans la lutte contre les groupes armés terroristes, en particulier contre l’état islamique au grand Sahara dans la région dite « des trois frontières ». 

ACTIVITÉ DE LA FORCE   

  • Opérations dans la région des trois frontières

Les opérations aéroterrestres se poursuivent en zone des trois frontières.

En particulier, cette semaine, le groupement tactique désert aérocombat (GTD-A) a mené une opération aéroportée dans le Gourma malien. Le 2 avril, il a engagé plusieurs aéronefs et ses commandos dans une opération d’ampleur contre les groupes armés terroristes susceptibles d’agir autour d’une garnison de la FC-G5S dans la zone de Boulikessi. Après avoir conduit une succession de manœuvres de harcèlement, les commandos du GTD-A ont découvert un plot logistique sur lequel ont été mis hors de combat plusieurs terroristes. Des motos et du matériel ont été saisis. D’autres membres de groupes armés terroristes ont également été interceptés au cours de cette opération.

D’autre part, cette semaine, la force Barkhane a conduit plusieurs opérations aériennes ayant permis la neutralisation de nombreux terroristes.

Les 1er et 7 avril, la force Barkhane a conduit des opérations aériennes dans le Gourma malien. Le 1er avril, appuyée par un drone Reaper, une patrouille de Mirage 2000D a été engagée et a permis la neutralisation de nombreux terroristes et la destruction de plusieurs motos, affaiblissant ainsi les capacités d’action de l’EIGS dans le nord du Gourma. Le 7 avril un drone Reaper a poursuivi le harcèlement des GAT dans cette région en effectuant une frappe proche de Gossi.

Les 4 et 7 avril, c’est dans le Nord du Burkina Faso qu’un drone Reaper a permis la caractérisation de groupes armés terroristes puis la réalisation de frappes aériennes permettant la neutralisation de plusieurs terroristes. L’action du 7 avril a nécessité l’emploi d’une patrouille de Mirage 2000D en coordination avec le Reaper.

Le 6 avril, la force Barkhane est intervenue et a décelé, puis neutralisé par une frappe aérienne, plusieurs membres d’un groupe armé terroriste qui opéraient le long de la frontière malo-nigérienne, à la suite d’un renseignement obtenu par les forces armées nigériennes (FAN) dans le cadre de l’opération ALMAHAOU. La très bonne coordination existant entre la force Barkhane et les forces armées nigériennes, qui avait notamment permis d’obtenir des résultats très significatifs durant l’opération MONCLAR, a ainsi rendu possible cette action qui s’inscrit dans la dynamique plus large de synchronisation des plans et de partage de l’information souhaitée entre la force Barkhane, la force conjointe du G5 Sahel ainsi que les armées nationales des pays du G5 Sahel.

  • Appui aux forces armées nigériennes

Le dimanche 5 avril, la force Barkhane est intervenue dans le Liptako nigérien à la demande des forces armées nigériennes (FAN) tandis qu’une position des forces de sécurité nigériennes était attaquée à Banibangou, à proximité de la frontière malo-nigérienne. Alors que ces unités repoussaient l’attaque de leur camp, la force Barkhane a engagé une patrouille de Mirage 2000D ainsi qu’une patrouille d’hélicoptères de reconnaissance et d’attaque composée d’un Tigre et d’une Gazelle contre les groupes armés terroristes (GAT). L’intervention a permis la neutralisation d’une dizaine de terroristes et la destruction d’un pickup et de quatre motos. La bonne coordination existant entre la force Barkhane et les forces armées nigériennes a rendu possible cette réaction et s’inscrit dans la dynamique de synchronisation des plans et de partage de l’information souhaitée entre la force Barkhane, la force conjointe du G5 Sahel ainsi que les armées nationales des pays du G5 Sahel.

  • Bilan des opérations du détachement d’hélicoptères danois 

Début mars, une partie du détachement danois stationné sur la base militaire de Gao a été relevé. Cette première relève de personnel est l’occasion de revenir sur le bilan de trois mois d’opérations au sein du groupement tactique désert aérocombat (GTD-A) « Hombori ». 

70 militaires de la Danish air task unit sont déployés sur la base de Gao depuis la fin d’année 2019. Les deux hélicoptères Merlin avaient atteint leur pleine capacité opérationnelle le 24 décembre. Depuis, le détachement danois est en mesure d’effectuer des missions de transport de troupes et de fret au profit de la force Barkhane afin de soutenir les troupes déployées au sol. 

 

Après 3 mois, le détachement danois a rempli 120 missions pour plus de 250 heures de vol. Au cours de ces opérations, les deux hélicoptères Merlin ont transporté près de 1800 personnes et 45 tonnes de fret, ce qui a permis à la force Barkhane d’augmenter considérablement ses capacités opérationnelles et logistiques. 

 

L’intégration au sein du GTD-A « Hombori » a été facilitée par la maîtrise des procédures britanniques de certains équipages danois formés en Grande-Bretagne. Nombre d’équipages relèvent aussi que la coopération avec les forces françaises a été rapidement efficace du fait des procédures de conduite des opérations relativement similaires dans les deux pays.  

 Le bilan de cette coopération est très positif : la colocalisation et le lien permanent entre les centres opérationnels français et danois ont permis, par exemple, le traitement des problématiques communes de manière efficace.

FOCUS SUR LES PROCESSUS DE COORDINATION « 3D » DE BARKHANE

  • Focus sur… la représentation Barkhane au Mali (RBM) 

Au Sahel, de nombreux acteurs agissent dans le domaine sécuritaire, du développement ou de la diplomatie. Coordonner et faire converger l’ensemble de ces efforts est un enjeu primordial dans lequel la force Barkhane s’investit, en particulier dans la dimension sécuritaire, cœur de son action. La représentation de Barkhane au Mali (RBM) tient ce rôle particulier au sein de ces instances de coordination qui se tiennent à Bamako.

En 2014, la RBM a été créée à Bamako. Elle entretient des liens étroits avec l’ambassade dans une approche 3D (diplomatie, défense, développement), avec les forces militaires ou missions partenaires et leurs autorités, les ONG, et les acteurs du développement dont l’agence française de développement (AFD) et le comité international de la croix rouge (CICR), pour l’essentiel.

La RBM est placée sous le commandement du général Damien de Marsac depuis le mois de juillet 2019. Représentant du COMANFOR au Mali, il participe à la manœuvre globale de la force, en particulier dans la coordination des planifications opératives des différentes forces (lutte contre le terrorisme) et la synchronisation de leurs plans de campagne dans tous les domaines (partenariat militaire opérationnel, formations, opérations, etc.)

  • Focus sur… le détachement de liaison et de conseil (DLC)

Ce détachement de la Représentation Barkhane au Mali (RBM) a été déployé à Bamako en septembre 2019 afin d’apporter un appui en termes de planification, aux forces armées maliennes (FAMa). Il est intégré au sein de la sous-chefferie opérations de l’état-major général des armées, en plein cœur de Bamako.  

Sa mission première était de fournir un appui à la planification des opérations maliennes dans le centre du pays, axée sur la lutte anti-terroriste. Cela s’est traduit par l’adoption d’un plan interministériel, l’opération « Maliko », décrété par le Président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita. Cette opération vise à réduire les capacités de nuisance des groupes armées terroristes (GAT) et criminels, à rétablir les fonctions régaliennes de l’Etat comme la police, la justice, les administrations et les services sociaux, et à relancer les activités socio-économiques et culturelles, ainsi que les actions de développement au profit des populations.  

Aujourd'hui, le DLC a pour mission d’accompagner la phase de mise en œuvre de l’opération Maliko, mais également, dans le cadre d’une feuille de route cosignée par les chefs d’état-major malien et français, de coordonner, au niveau opératif et stratégique, l’appui de la force Barkhane à la réalisation de cette opération. 

Le DLC met également à profit son expertise pour aider à l’amélioration du fonctionnement de la chaîne des opérations maliennes, notamment dans le cadre du fonctionnement interne du centre opérationnel interarmées. A ce titre, il accompagne les FAMa dans l’utilisation d’un outil informatisé de conduite des opérations. Il apporte aussi son expertise à l’état-major malien, à sa demande, sur certaines planifications d’opérations particulières.

  • Focus sur… le détachement de liaison et de mentorat (DLM)

Le DLM de la force Barkhane est un maillon essentiel dans la coopération avec la force conjointe du G5 Sahel (FC-G5S). Ce détachement a pour mission de participer à la synchronisation des actions militaires menées par les partenaires, mais également de conseiller et d’accompagner la FCG5S, à partir de son poste de commandement principal, dans des domaines variés tels que les opérations, la logistique ou encore le renseignement.

Le personnel du DLM est implanté sur deux sites : une partie est à Bamako, l’autre au poste de commandement conjoint (PCC) nouvellement crée à Niamey.

  • Sorties air hebdomadaires (bilan du 1er au 6 avril inclus)

Les avions de la force Barkhane ont réalisé 90 sorties, parmi lesquelles 30 sorties chasse, 26 sorties ISR et 34 missions de transport ou de ravitaillement.

    

CHAMMAL

SITUATION MILITAIRE DU THÉÂTRE

L’opération Chammal se poursuit, et les armées restent résolument engagées dans leur lutte contre l’organisation terroriste Daech. 

ACTIVITÉ DE LA FORCE   

  • Le rapatriement des troupes françaises d’Irak, une opération logistique d’ampleur 

En coordination avec le gouvernement irakien, la Coalition internationale contre Daech a décidé de suspendre temporairement les formations des forces irakiennes et d’ajuster son dispositif en Irak. Prenant acte de cette décision, la France a suspendu les activités des militaires de l’opération Chammal stationnés à Bagdad et a rapatrié les personnels concernés. 

Ce rapatriement intervient à un moment où les motifs sanitaires liés au COVID-19 ont succédé aux raisons sécuritaires pour suspendre les formations au profit des forces de sécurité irakiennes.  

Une cellule de coordination de mise en œuvre du plan de retrait a été immédiatement activée au Koweït, dès la décision prise. 

La manœuvre logistique terrestre s’est déroulée entre le 23 et le 26 mars. 5 rotations effectuées par un A400M Atlas déployé de métropole pour cette occasion, ont permis de rapatrier le 142 personnels et 300 m3 de fret de Bagdad sur la Base aérienne projetée, située en Jordanie. Le 1er avril, l’Atlas est reparti pour la France avec tout le personnel.  

Cette opération, baptisée Alphabet, aura duré 9 jours. 

  • Sorties air hebdomadaires (bilan du 1er au 7 avril inclus)

Les aéronefs français basés en Jordanie, au Qatar et aux Émirats arabes unis poursuivent leurs actions contre Daech, au sein de la Coalition. Cette semaine, les avions engagés dans l’opération Chammal ont réalisé 11 sorties aériennes.


Sources : État-major des armées
Droits : EMA